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AU COEUR DES MOUVEMENTS CROISES : histoire de vie

Je partage : l’histoire d’une femme, la quarantaine. Son défi : se remettre à étudier et passer un examen.

En bref : se dépasser, se surpasser, tout ceci pour aller de l’avant, professionnellement parlant !

 Y aller, sans trop savoir si cette nouvelle étape va correspondre à ses réelles aspirations.

Car à l’intérieur d’elle, elle se sent attirée par les approches alternatives de santé. Qui sont aux antipodes de son activité professionnelle actuelle.

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 Voyons en pratique ce que cela donne : je lui propose des enchaînements de mouvements croisés, devant, derrière, de côté et ski de fond.

En superposant à haute voix :

je suis : décidée, dynamique, déterminée.

En insistant sur le passage entre chaque variante, car c’est là qu’est le défi : dans le changement de l’un à l’autre.

 A un autre niveau de conscience, la lettre « d » de ces 3 adjectifs se met en résonance avec le Daleth des Lettres Hébraïques, lettre qui est un battant de porte. Et qui permet, par conséquent, l’ouverture !

Rapidement, elle sent que quelque chose la freine, dans les X derrière le corps. Plus précisément dans le passage de devant à derrière. A l’écoute de mes mots lui exprimant comment symboliquement cette variante nous relie au passé et par extension, à nos ancêtres, elle met en lumière le fait qu’elle est la seule de son clan à avoir quitté son Amérique Latine natale à 17 ans. Elle est en quelque sorte aux antipodes de l’histoire des femmes de son clan, et c’est comme si ces dernières étaient encore présentes dans son dos.  

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Emerge ensuite le souvenir de sa Grand-Mère maternelle (avec une jolie synchronicité sur la date de séance et à 2 jours près, la date-anniversaire de cette aïeule), Grand-Mère tant aimée, n’ayant pas eu le droit d’aller à l’école mais lui répétant souvent l’importance d’étudier et de s’ouvrir à l’apprentissage. Cette aïeule, totalement illettrée, mais porteuse d’un prénom évoquant la scolastique (prénom dicté par le calendrier du Saint du jour) et par conséquent l’apprentissage, avait une connaissance « intuitive » des plantes et le don de guérir avec des potions d’herbes médicinales : elle était donc riche de cette sagesse ancestrale et d’une connaissance transmise oralement.

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 On retrouve ici l’énergie des reins, en lien avec la mémoire ancestrale, mais également le lien que fait la MTC entre le rein, le pied et l’oreille, tous les 3 partageant une même forme embryonnaire. Et également la notion que la connaissance se transmet oralement, de génération en génération.

 Une deuxième partie de séance, avec une libération émotionnelle, permettra de reconnaître l’ancêtre, dans son contexte de vie. Ma cliente étant très connectée et intuitive, des images de sa propre enfance remontent à sa conscience et viennent comme créer des ponts entre le passé de la Grand-Mère et son propre présent. La reconnaissance devient re-co-naissance, au sens de « re-naître avec ».

On termine avec un retour au corps et à la verticalité, afin de vérifier l’intégration de cette histoire, au travers des mouvements croisés et du passage en boucle de devant à derrière. Pour fluidifier et intégrer la richesse du passé au temps présent. En prenant le temps d’être véritablement dans la conscience du passage de la ligne médiane et de cette zone de passage qu’est le corps calleux, entre nos 2 hémisphères. Le corps montrant encore pas mal d’agitation, je suggère de prononcer le mot « relax », pour amener plus de détente dans la verticalité.

Ce qui donne :

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Je suis : (sur l’avant du corps)

Décidée (Main droite et genou gauche)

Relax (retour au centre, dans la verticalité)

Dynamique (main gauche et genou droit)

Relax (centre et verticalité)

Déterminée (main droite et genou gauche)

Relax (centre et verticalité)

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Je suis : (sur l’arrière du corps)

Décidée (main gauche et genou droit)

Relax (Centre et verticalité)

Dynamique (main droite et genou gauche)

Relax

Déterminée (main gauche et genou droit)

Relax …

 

Puis revenir aux mouvements devant. Et ainsi de suite jusqu’à sentir une intégration fluide. En boucle

Le fait de prononcer le mot « relaX » (inscrit volontairement sur mon tableau blanc avec un X majuscule pour envoyer à son cerveau une information de collaboration hémisphérique) lui a permis d’inscrire dans le corps et au travers du corps calleux combien il était essentiel de réunir nos 2 intelligences complémentaires (logique et intuitive).

Le temps d’alignement dans la verticalité, que je conçois comme un temps de repos et d’intégration, (relax) nous renvoie également à un « alignement des lignées », entre ciel et terre, comme si notre généalogique (nos ancêtres) et notre biologique (notre vie) pouvait aller à la rencontre l’un de l’autre.

Dans le ressenti de ma cliente et en relation avec son histoire de vie, le fait de réunir une main et la jambe opposée a été vécu comme 2 polarités se rejoignant. Et par extension,  2 pôles géographiques , 2 continents à l’opposé l’un de l’autre, 2 histoires de vie,  2 manières d’aborder la connaissance.

Les enchaînements de X lui ont permis de libérer les chaînes du passé et de vivre le passé de cette ancêtre non plus comme un frein mais comme un soutien.

La séance se termine le sourire aux lèvres, voire avec une amorce de “gai rire”.

Son défi de passer prochainement un eXamen reste le même, mais la manière de l’aborder sera certainement différente. Peut-être qu’elle le vivra comme un “pas sage” vers autre chose, une sorte de pré-texte pour continuer vers ( ou revenir)  à une formation lui permettant de mettre en avant et en lumière l’héritage intuitif et sensitif, reçu par sa Grand-Mère maternelle. Qui sait ?

Et pour ma part ? Quelle joie et quelle richesse dans ces multiples rencontres faites au travers de mon cabinet ...? Je n’ai pas encore trouvé de meilleur moyen que de vous le partager par l’écriture. C’est mon plaisir ! Et j’y tiens !

    

« Chaque rencontre est une épreuve qui vient enrichir notre expérience et notre connaissance de la vie »
— Mazouz Hacène
RYTHME et APPRENTISSAGE

Notre vie est souvent rythmée par de belles rencontres. Rencontres qui ne sont pas le fruit du hasard mais de cette synchronisation entre inconscients pour nous faire avancer sur notre chemin.

Ma rencontre avec Carla Hannaford (auteure de la “Gymnastique des Neurones”) lors de ma formation en kinésiologie imprègne encore ma pratique 15 ans plus tard. Deux aspects restent gravés en moi.

  1. sa manière de pratiquer le balancement du Brain Gym

  2. l’importance du rythme dans l’apprentissage

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Commençons par le balancement : dans la version de Dennison, ce mouvement invite à laisser le corps être balancé de gauche à droite, alors qu’on est assis sur les ischions. Exercice de la ligne médiane, le but est de sentir le passage et la fluidité entre les deux côtés du corps et de traverser la ligne.

Le balancement peut se pratiquer de manière individuelle, à deux mais également de manière collective. Si la forme diffère subtilement dans ces variantes, l’esprit reste le même : l’exercice relance le LCR (liquide céphalo-rachidien), lequel transporte des nutriments, des neurotransmetteurs et des hormones. (voir d’autres informations p 28 de “Génial, j’y arrive enfin”)

Installés dos à dos et côte à côte (nous formions une grande ligne) , Carla Hannaford nous invitait à pratiquer un balancement d’avant en arrière. Le jeu était au centre de l’expérience et j’en garde le souvenir de franches rigolades. Mais c’était bien plus que cela.

Enthousiaste de cette adaptation, je l’ai pratiqué avec mon fils, tout en lui apprenant ses premières tables de multiplication. La confiance s’est installée, favorisée par le contact du dos à dos, au travers duquel on expérimente un “je te soutiens, tu peux te laisser aller et te relâcher”, puis un “à ton tour, tu peux me soutenir et me guider”.

Je perçois dans cette variante comme le flux et reflux de la marée, avec un rythme intérieur subtil mais présent. Une pulsation. L’apprentissage de vie au travers de l’exercice, c’est qu’il est sage de savoir alternativement porter les autres et les soutenir mais également de se laisser porter et soutenir. Et se mettre en contact avec ceux et celles qui nous permettront de développer cette bienveillance bienfaisante et cette confiance mutuelle. C’est une des clés fondamentales pour dynamiser les apprentissages.

Peu importe finalement que l’on fasse l’exercice de gauche à droite, ou d’avant en arrière, l’essentiel, est le mouvement continu et la fluidité.

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Autre variante que j’ai beaucoup expérimenté en cabinet , permettant de sortir des blocages ou de retrouver des informations momentanément perdues en raison d’un excès de stress : l’enfant, assis par terre ou sur une chaise, ou éventuellement debout, laisse bouger son bassin, comme une algue au fond de l’eau. Les pieds bien enracinés, il se laisse porter par le rythme naturel, ce flux interne, souple et rond, qui part du corps (et non pas de la tête). On est ici comme replongé ici dans notre vie intra utérine, pendant laquelle le foetus flotte et se laisse porter par les flots et le flux. C’est pour cette raison que j’ai renommé cet exercice “balancement - bercement” .

Fascinante vie intra utérine, pendant laquelle l’embryon en état d’apesanteur entend et écoute tout ce qui se passe autour de lui : les battements de coeur de la maman, les bruits des pas qu’elle fait, le son de sa voix - l’ouïe étant le premier sens à se développer. Ce sens nous accompagnera la vie durant, étant la clé du “bien s’entendre”.

Quant aux parents, ils seront, 9 mois durant, attentifs aux battements de coeur de leur progéniture (battements présents dès le 22ème jour) et quelquefois, aux pulsations de vie présentes dans le cordon ombilical juste coupé.

Ne pourrait-on pas dire qu’il y a ici une dimension yin, féminine, souple, fluide dans ce rythme qui s’exprime tout au long de la vie intra utérine, (des premiers battements cardiaques jusqu’après la naissance) et qui est repris, en quelque sorte, dans l’exercice du balancement ?


Explorons maintenant un aspect plus masculin du rythme dans l’apprentissage.

Tout d’abord, il me semble impossible de développer le sens du rythme (musical)sans être “attentif par l’oreille “.

Le rythme implique souvent le corps tout entier : il rassemble les hommes comme un premier langage, au-delà des différences linguistiques. Se laisser aller à une expérience collective rythmique, en frappant sur des djembés, des tambours, des percussions ou sur n’importe quel autre objet, c’est vivre et partager des émotions communes. C’est la vie qui s’exprime.

Comment intégrer le rythme dans l’apprentissage ?

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Les jeux de mains, (que l’on trouve beaucoup dans les comptines) et le fait de frapper dans les mains, facilitent les apprentissages. Nous savons que les mains occupent une place importante dans l’homonculus et que très souvent, la manipulation et le fait de faire bouger les mains optimise les apprentissages. Surtout pour les apprenants kinesthésiques.

Or les mains sont le prolongement du coeur, qui est lui-même un organe du rythme. Du rythme de la vie !

Le rythme ancre l'apprentissage, nous dit Paul Dennison : il amène de la structure et favorise des états de cohérence par opposition à un certain chaos et désorganisation interne. Il exige de la maîtrise et du contrôle de soi. Il apporte le cadre, avec une dimension plus yang et apporte de l’équilibre physique et mental.

Avoir le sens du rythme est très important pour développer le langage et pour l’apprentissage des langues étrangères qui ont, chacune, une “énergie” différente. Parler italien, russe ou français ne réveille pas les mêmes zones “musicales” : chaque langue a sa propre musicalité, liée à une composante rythmique. A l’intérieur d’une même langue, on a ces mêmes subtilités. Prononcer, par exemple, “to fill” (remplir) ou “to feel” (sentir) ne relève pas du tout de la même expérience : il y a une vivacité dans “to fill” qu’on n’a pas du tout dans “to feel” qui se déploie dans la longueur. Et ceci, seule l’oreille peut vous le faire sentir !

Une pratique musicale régulière , qui repose à égalité sur des aspects mélodique et rythmique, est une bonne école de vie, car elle exige de la concentration, de la discipline, de la persévérance, de l’engagement. Elle développe une meilleure acuité auditive, une coordination plus pertinente et une conscience corporelle plus soutenue.

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C’est dans ce même esprit de pratique musicale que j’aborde les mouvements croisés : j’impose en quelque sorte une régularité métronomique, avec , à peu près, un mouvement par seconde. Peut-être qu’en fait , je me calque intuitivement sur notre rythme cardiaque de 72 battements par minute. L’objectif est bien de faire synchroniser les 2 intelligences et d’atteindre cette coordination, dans le sens de co-ordonner, mettre en ordre.

J’ai souvent constaté que c’est le démarrage du mouvement qui est difficile. C’est justement là qu’il est important d’être exigeant et de ne pas se satisfaire d’une forme de brouillon ou d’à peu près. De la discipline et de la rigueur afin d’atteindre une certaine clarté ! Car c’est cela qui a besoin d’être “éduqué”.

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En fonction de l’âge de celui ou celle qui pratique les mouvements croisés, je propose les enchaînements, avec des mouvements devant le corps, derrière, de côté et en ski de fond. Les moments-clés sont les temps de passage et il ne doit y avoir aucune hésitation. A l’identique de la pratique musicale : les barres de mesure sont là pour donner la structure, mais aucune liberté temporelle n’est permise pour passer d’une mesure à l’autre.


Autre aspect du rythme dans l’apprentissage : il est très utile de superposer les mouvements croisés à une tâche de mémorisation. Mémoriser en rythme (sur le “rythme” - tempo imposé par la gestuelle des cross crawl) demande une grande concentration mais amène une réelle densification corporelle. Ce n’est plus la tête et le cerveau qui travaillent uniquement, mais c’est le corps tout entier qui prend part à la tâche. On est dans une dynamique de jeu et de vie et pour les apprenants kinesthésiques, c’est vraiment la meilleure manière d’apprendre.

Rappelons encore qu’on est plus efficace en mémorisant à haute voix : les muscles de la mâchoire et de la bouche s’engagent de façon dynamique (yang) et l’oreille est plus impliquée de façon consciente (pour autant qu’on fasse vraiment attention à ce qu’on prononce et que l’on ne reste pas dans un acte mécanique).

Pour optimiser les apprentissages, le rythme ici prend une dimension plus yang : il offre le cadre et la structure, un côté organisationnel et temporel. Pour moi, il est propre au cerveau gauche ( oh … je sais, les kinésiologues ne partagent pas cette vision du monde ! Mais je pense que c’est plus la musicienne en moi qui s’exprime que la kinésiologue).

Selon les contextes et selon les objectifs à atteindre , on choisira plutôt un exercice à tonalité rythmique féminine ou masculine. En se posant la question, de quoi a-t-on besoin pour se mettre en mouvement ? Cette réponse est, bien évidemment, propre à la sensibilité de chacun. L’important est de se sentir unifié.

Il y aurait tant d’autres réflexions à amener sur cette notion de rythme, mais l’essentiel de ce que j’ai encore envie de vous partager, c’est :

« Mettez-vous ou restez à l’écoute de votre rythme intérieur et développez le sens du rythme pour votre propre vie. C’est vous-même qui détenez la clé de votre existence. »

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AUTOUR DE L'OREILLE

J'adore les mots que l'on entend de plusieurs manières : ils en-chantent, telle une douce mélodie,  mon oreille musicale. 

Ainsi, le verbe "résonner" éveille en moi quelque chose du cerveau droit, créatif, intuitif, émotionnel, vibratoire. 

Le verbe "raisonner", quant à lui, évoque l'hémisphère gauche, sa rationalité, son aspect plus rigide, précis, logique. 

Les 2 mots peuvent s'entremêler et créer un espace de résonance, à l'image de notre cortex (mot que l'on peut entendre  "corps - texte" ) : un hémisphère droit dédié à ce qui résonne, un hémisphère gauche en lien avec ce qui raisonne. Entre les 2, un corps calleux, qui permet la collaboration et la bonne entente hémisphérique

 

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Inspirée par une  formation donnée aux thérapeutes TOMATIS, et au sein de laquelle l'oreille et la naissance étaient au centre du partage des connaissances, je vous livre ici, quelques lignes autour du "bien entendre et bien s'entendre", du "bien-être et bien-naître". Avec en filigrane le rappel que la manière de venir au monde peut avoir un impact sur la relation au travail scolaire et au travail de manière générale.

 


I : A propos de l'oreille :  

Rien de nouveau ... Vous retrouvez les mêmes informations dans mon livre (entre parenthèses, la page où vous trouverez plus de détails)  et dans d'autres publications sur mon blog. 

En MTC, l'oreille, le rein, le pied partagent la même forme d'un germe et d'un foetus prêt à naître  (p.44). Ils entrent en résonance les uns avec les autres. 

La plante du pied, comme  l'oreille, mais aussi la paume de la main (les bras et les mains sont le prolongement du coeur) , sont des hologrammes.  Cette cartographie de notre corps en entier sur différents organes est le signe que tout est dans tout. En massant le lobe de l'oreille ou les orteils, vous détendez et réveillez le cerveau ! (p.34).C'est une autre manifestation de résonance.

Nous le savons : les pieds captent les vibrations de la terre comme les oreilles captent les vibrations du ciel. Entre 2, les reins font le lien entre le bas et le haut. 

En kinésiologie, on va penser à masser les reins pour renforcer l'écoute.

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Et en Brain Gym, l'exercice de l'éléphant (qui ne mentionne pas s'il s'agit de celui d'Afrique ou d'Asie !) entre en résonance avec l'expression "avoir une mémoire d'éléphant", dans un contexte de mémoire auditive. Vous le savez ou pas : l'éléphant se sert de ses pieds pour écouter les appels des autres hardes, grâce aux vibrations transmises au travers du sol, par les pas des autres éléphants, et ceci surtout quand il s'agit d'éléphants qu'ils connaissent. On est ici avec une reconnaissance de vibration sonore ! Bel exemple des liens entre pieds et oreilles.

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Revenons au corps humain : les reins sont reliés à la naissance et à la mémoire de nos ancêtres.(p.44) Quand nous venons au monde, nous sommes porteurs de l'histoire de nos ancêtres. Nous pouvons nous décharger des programmes et bagages encombrants de nos ancêtres, après une re-co-naissance de qui ils étaient. Indirectement, évoquer la naissance d'un ancêtre et son existence, c'est lui donner une vraie place et cela permet de mieux prendre la nôtre.  Pour cette raison, il est judicieux de monter un arbre généalogique jusqu'aux arrières-grands-parents. C'est ce qui, en tous les cas, fait sens et résonne dans ma pratique en tant que kinésiologue.

Les non-dits familiaux sont autant de mémoires silencieuses qui nous ont été chuchotées, murmurées  et qui sont parvenues au creux de notre oreille, mais qui n'ont pas le droit d'être révélées. Les secrets sont le plus souvent exprimés à demi-mots, et ce sont les générations suivantes qui risquent de les matérialiser à demi-maux. Gardons en tête que l'inter-dit, c'est aussi ce qui est dit entre les lignes ( ou entre les lignées ) et qu'au départ, la transmission des informations, d'une génération à une autre, est purement orale. C'est ainsi qu'elle est véhiculée. La force d'un secret, c'est que même s'il n'est pas entièrement révélé, les cellules du corps le stockent de manière silencieuse,  comme une empreinte, et un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre - et ceci souvent au travers de pathologies importantes,- le secret se manifeste au travers du corps. 


II : l'oreille et l'écoute : "bien entendre ou bien s'entendre" : ou comment intégrer l'oreille dans son quotidien, dans la communication ...

Tout d'abord, in utero, le foetus développe sa capacité à reconnaître (re-co- naître) la voix de sa maman. Plus tard, les sons doux dirigés vers l'oreille du bébé, les murmures et les sons enchanteurs d'une maman qui se permet d'utiliser une autre vibration que celle de sa voix parlée, tout cela met l'enfant en résonance avec le coeur de la vie et ouvre des espaces. 

Plus tard, en période d'apprentissage, à l'école, il va être important de développer la mémorisation auditive

Pour ce faire, voici plusieurs outils : 

  • écouter le son de la voix (de sa propre voix) pour mieux mémoriser, pour se ré-approprier la connaissance (p.42)
  • utiliser un porte -voix, (les mains se placent devant la bouche, pour créer une forme de paravent) afin que la voix se dirige plus directement vers les oreilles et glisse à l'intérieur du corps (p.43)
  • répéter la même information au moins 3 fois.
  • adopter le mode "haute voix, murmurer, silencieux, murmurer, haute voix". 
  • masser vigoureusement les reins afin d'ouvrir la porte de l'oreille interne (la capacité à se parler à l'intérieur, à réfléchir efficacement en silence). Bon nombre d'élèves sont en difficulté scolaire car ils n'ont pas cette capacité liée au discours interne silencieux. (p.44)

Pour bien entendre et bien s'entendre : (p.110-111) communiquer en vibrant sur les mêmes ondes de fréquence ! Si une maman accompagne les devoirs de son enfant en privilégiant un langage visuel (tu vois, regarde, c'est écrit !) alors que son enfant utilise plutôt un langage auditif (entendre, écouter, parler, communiquer), il y a que peu de chances que les 2 s'entendent et que le courant de la communication passe réellement. C'est à l'adulte de s'adapter dans ce contexte d'apprentissage. 

Le constat, c'est que c'est très souvent la maman qui est en charge de l'accompagnement des devoirs. Quelquefois, les tâches sont réparties entre la mère et le père, en fonction des matières scolaires. Ce qui n'est pas entendu et compris par l'enfant, peut le devenir si l'autre parent se charge de le transmettre. Tout en question de complémentarité et d'équilibre. L'essentiel étant qu'il y ait une bonne entente entre le parent et l'enfant. L'énergie et la vibration transmises au travers de la voix ne sont pas identiques chez le père et chez la mère ... et c'est pour cette raison qu'il est intéressant de jouer avec cette complémentarité. 

Globalement, en tant qu'adulte, le  défi sera de plonger en soi pour écouter sa petite voix, tendre l'oreille en direction des autres, mais surtout en direction de" soi- m'aime". Développer des espaces de résonance douce avec soi-même, afin de favoriser le bien-être. 


 

III : du bien-naître au bien-être : 

J'aborde ici la question du rythme et du flux pendant la naissance, en mettant en lumière 3 étapes essentielles. 

1. le passage lui-même, (avec la venue au monde de l'enfant). 2. la coupure du cordon 3. la délivrance du placenta

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1. le passage de la naissance : 

Dans l'idéal, le moment de la naissance devrait manifester une complicité relationnelle entre la mère et le foetus, une forme de jeu (je) relationnel au travers duquel l'enfant à naître signale qu'il est prêt, que c'est le moment pour lui d'atterrir (arrivée sur la Terre). Le moment-clé, c'est celui de la perte des eaux. Bien souvent, ce moment est stimulé ! 

Toutes les provocations vont perturber ce rythme naturel, physiologique et vont laisser des traces comportementales,avec des enfants qui auront le plus souvent une relation à la gestion du temps difficile (géré par le cerveau gauche) et une difficulté à accepter les contraintes, les règles et globalement l'autorité, représentée ici par les médecins ou les sage-femmes, puis plus tard, par les enseignants et les parents.

Si l'enfant est né par césarienne, le temps d'adaptation entre le milieu aquatique - fluide  et l'environnement terrestre - matière est trop court pour être facilement intégré. Il risque de s'inscrire comme un choc, car le rythme imposé dans ce passage n'a pas pu se faire de manière respectueuse et douce.

S'il s'agit de césarienne programmée, pour arranger le corps médical, encore plus que par mesure de santé pour la maman, l'enfant risque de se sentir victime de la décision  externe de sa venue au monde. N'ayant pas pu se mettre en relation avec sa propre puissance, il gardera en mémoire qu'il n'a pas eu le choix et cela aura un impact sur les méridiens de l'harmonie - fluidité  (3R) et celui du choix (VB).

Pour réparer la césarienne je vous propose l'exercice de l'englobement-enveloppement (p24), dans lequel on enveloppe le corps de l'enfant, par un toucher doux mais ferme, permettant de créer la sensation de ce qui est, normalement, vécu dans une naissance par voie basse, - et ceci de la fontanelle jusqu'à la racine des pieds. C'est ainsi que l'on va intégrer la dimension physique du corps et faciliter la prise de conscience que l'on a atterri, dans le sens que l'on est arrivé sur terre. A répéter autant de fois que nécessaire, le contact tactile amenant toujours de la sécurité pour l'enfant et de l'apaisement de la culpabilité de la mère, si elle voulait éviter une césarienne  mais n'avait pas eu d'autre choix que celui-là.

2. Après la naissance proprement dite, vient la coupure du cordon ombilical, qui est souvent trop précoce et non respectueuse du rythme des battements de cette pulsion de vie. Il est recommandé et essentiel de laisser le cordon prendre son temps. Donner du temps à cette  transition, c'est imprégner toutes les phases de changement à venir de paix... Oh comme ce serait bénéfique d'avoir ce temps de pas - sage... !  

On comprend mieux que lorsqu'un enfant perd ses moyens en classe, alors qu'il a la sensation de connaître sa leçon sur le bout des doigts à la maison, c'est qu'il réactive les instants post-naissance, alors qu'il se sentait en sécurité in utero. Car la classe, c'est l'extérieur de l'utérus. Et le premier grand test ou examen qu'il a vécu, c'est celui de la naissance.

3. la délivrance du placenta : alors que l'enfant est né, une partie de lui reste encore à l'intérieur de sa mère : son placenta. Car le placenta appartient à l'enfant et représente une forme de double, de jumeau, de doudou. Il y a donc perte du côté de l'enfant, alors qu'il y a délivrance du côté de la maman, (pas toujours facile quand on doit aller rechercher ce placenta qui ne veut pas sortir spontanément, souvent le signe que la maman retient une partie de l'enfant - représenté par le placenta).

Avec cette dernière étape de naissance, on est avec un passage de la "place en toi" (qu'on entend "placenta") vers un autre défi : celui de la "place en terre" (qu'on entend "placentaire"). Les parents seront là pour faire grandir, à l'intérieur de leur enfant,  la sécurité, la confiance d'aller vers l'exploration du monde. C'est une histoire de c(h)oeur à c(h)oeur.

 


IV : les points des canaux énergétiques autour de l'oreille : 

Il existe de nombreux points d'acupuncture autour de l'oreille mais 3 d'entre eux attirent mon attention : situés sur une ligne "comme face à une porte d'entrée". Je n'ai pas de recul sur la manière de les utiliser ou de leur donner du sens en consultation mais je vous soumets simplement mes observations et mes réflexions.

 

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Hasard ou pas ... toujours est-il que la naissance est reliée à l'énergie des reins, que les reins partagent avec les pieds et les oreilles une même énergie en relation avec une forme de germe, d'embryon ou de foetus (p.44)  et que ces points "racontent" des histoires intéressantes si j'en crois le décodage de G. Athias ("le corps point par point").

Tout d'abord, le point 19 IG : dernier point de ce canal énergétique de l'intestin grêle. Le premier point est situé à l'extrémité de l'auriculaire (petit doigt ou doigt du secret : en lien avec l'expression "mon petit doigt m'a dit ").

Gérard Athias, évoque sur ce 19ème point une problématique à la naissance (forceps, fontanelle)... Etonnant, non ? ou plutôt non ... ce n'est pas étonnant si on accepte le lien qu'il y a entre la notion de travail de l'accouchement et le travail scolaire. 

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Car le travail scolaire et de manière globale, l'apprentissage (de la vie ou lié à l'école), exige de nous qu'on trie les informations à retenir, pour ensuite les assimiler. C'est exactement la fonction de l'intestin grêle en tant qu'organe. Or c'est un canal énergétique fondamental pour l'apprentissage. C'est sur le petit doigt qu'on se repose pour écrire. C'est également le 3ème point de ce canal que l'on va tapoter pour sortir de la confusion ou de l'inversion psychologique (point karaté). (p.37), avec la phrase "je m'aime avec tous mes défauts, toutes mes erreurs et toutes mes qualités".

A un niveau social, la notion d'intégration et d'assimilation signifie : se sentir intégré (dans la famille, en classe) , se sentir faire partie de.

L'intestin grêle en tant qu'organe représente notre 2ème cerveau, et c'est à ce niveau qu'est produite 85 % de sérotonine, hormone du bien-être (bien naître) et de la détente ! Tellement de choses se passent au niveau de notre ventre !

Mais ce n'est pas tout :  les méridiens de l'IG et du Coeur sont reliés : ils font tous les 2 parties de l'élément feu en MTC. Et c'est comme si pour le travail d'apprentissage par coeur, cette étape d'assimilation et de mémorisation ne peut se faire qu'en apprenant par le coeur et avec le coeur. Au travers des oreillettes du coeur. L'apprentissage doit se faire dans la joie, avec du feu et de la passion. C'est tout un défi, j'en conviens ! 

Alors je salue ici tous ceux et celles, petits et grands, qui ont besoin de passer par l'expérimentation et prioritairement par les mains pour intégrer, enregistrer, assimiler, les mains étant conductrices de nos actions et le prolongement du coeur.  Je pense à tous ces apprenants kinesthésiques dont l'école ne sait pas que faire mais dont il faudrait tenir compte beaucoup plus !  

Tout proche de ce 19 point IG, le  point 21 du Triple Réchauffeur. La particularité ici, c'est que c'est un point de porte ("porte d'oreille"), et par conséquent, avec une fonction et énergie particulières. Le méridien 3R est lié à la notion d'harmonie et de flux. Quand il dysfonctionne, on a l'impression de nager à contre-courant et d'être comme contrarié dans son rythme et dans le flux naturel des événements (on retrouvera les expressions : "je rame", "c'est galère"). C'est exactement ce qui se passe lors de déclenchement programmé de naissance : le rythme et le flux ne sont pas respectés ! 

Pour terminer, regardons encore le point 2 VB : on est ici avec le trajet énergétique lié aux choix, aux décisions. 

G. Athias mentionne les problématiques suivantes : conflit de séparation auditive / je dois être vigilant et attentif, à l'écoute (paranoïa dans une tonalité auditive) / besoin de localiser le bruit / besoin d'entendre ma mère (et d'autres encore, mais toutes en lien avec des histoires d'oreille et d'écoute). 

Le méridien de la vésicule biliaire est couplée à celui du foie, qui, lui,  nous permet de nous ouvrir aux changements et de concrétiser nos choix. Avec VB et Foie, on est dans l'élément Bois en MTC et c'est toute l'énergie contenue dans le printemps, et par conséquent dans la naissance. 

Quelquefois nous avons trop tendance à aller vers le "raisonner"  alors qu'il serait plus sage de faire un pas vers le "résonner". L'équilibre (et quand on parle d'oreille, on parle forcément du système vestibulaire et de l'équilibre) est juste entre les 2.

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Pour intégrer cette notion dans la matière, l'exercice des Points d'Equilibre nous y invite : 2 doigts posés derrière l'oreille, l'autre main sur le nombril , et voici une manière efficace de mettre en relation toutes les dimensions corporelles. A pratiquer des 2 côtés.  Il n'y a rien de tel que l'expérimentation par le corps, encore et encore. 

Et si l'essentiel, c'était simplement d'ouvrir nos écoutilles pour entendre mieux quels sont les choix à faire pour aller sur le chemin de notre légende personnelle


« Shanti, Shanti, la vie est enchantement ! L’essentiel est d’ouvrir les oreillettes du coeur et de créer des espaces de résonance  »

Avec toute ma gratitude pour le partage autour de vous. Je souhaite que ces lignes puissent résonner en vous.

Et si le coeur vous en dit, vous pouvez désormais vous abonner à mon blog : il suffit de cliquer au bas de la première page de mon site. 

CHAKRAS, BRAIN GYM et HUILES ESSENTIELLES

AU COEUR DES APPRENTI-SAGES : 

Inspirée par le stage donné avec Marc Ivo Böhning, "ça sent bon l'apprentissage", je vous partage ici quelques lignes autour des APPRENTISSAGES, vus sous l'angle des CHAKRAS , du BRAIN GYM et des  HUILES ESSENTIELLES, utilisées de manière simple : à porter dans la poche ou à respirer.

Pourquoi et comment associer les Chakras, le Brain Gym (et globalement la kinésiologie) et les Huiles Essentielles ?

Les chakras sont des centres énergétiques, situés sur notre axe vertical, entre le périnée et la fontanelle. Ils fonctionnent comme des tourbillons d'énergie.

Les 26 mouvements de Brain Gym nous invitent à utiliser le corps pour nous remettre en mouvement. Et ceci en relation avec notre cerveau reptilien, notre système limbique et notre cortex.

Les Huiles Essentielles nous permettent un voyage olfactif, touchant le système émotionnel (une é-motion étant de l'énergie en mouvement). 

Ainsi, on pourrait dire que le fil conducteur entre les chakras, le Brain Gym et les huiles essentielles, c'est le MOUVEMENT : qu'il soit d'ordre énergétique, corporel - physique, ou émotionnel - vibratoire.

Mis ensemble, ils font une très jolie porte d'entrée pour faciliter les apprentissages scolaires. 

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Les thématiques reliées au 1er chakra sont :  l'enracinement et la posture, les fondations et les fondements,  l'assise, la sécurité et la confiance.

En venant sur terre, nous expérimentons la densité et la solidité du corps. Pour être bien dans ses baskets (dans son assise ou dans son assiette), il est essentiel de planter ses racines profondément dans la terre.

Pour les enfants actuels, le plus souvent hypersensibles et la tête dans les étoiles, c'est très souvent un réel défi que d'accepter l' in-corporation ! A l'école, ces enfants vont être confrontés à des matières scolaires, qui auront plus ou moins de sens pour eux, et plus ou moins bon goût ! 

Pour soutenir l'incarnation et l'in-corporation, plusieurs suggestions :

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  • les PIEDS SUR TERRE (posture qui ressemble à la posture du guerrier en Yoga).  
  • la FLEXION DU PIED,  (avec la détente des zones autour du talon d'Achille et la libération du réflexe tendineux qui empêche justement de bien s'enraciner). 
  • un massage du point racine du méridien Rein (1er point du méridien sous la plante du pied).
  • un balancement d'avant en arrière, entre le talon et le gros orteil, ces 2 points étant les points d'appui du pied
  • la métaphore de l'arbre : notre corps est comme un arbre avec des racines profondes  

Les HUILES ESSENTIELLES pour le 1er chakra : 

  • HE de muscade : idéale  pour les enfants mal enracinés. Elle va amener de la tonicité.
  • HE de mélèze : va soutenir la confiance, procurant à la fois ancrage et centrage. Très utile dans les périodes de changement (déménagement, séparation, changement de classe ou d'enseignant).
  • HE de palmarosa : aide et apaise le lien mère-enfant. Fait lâcher la culpabilité (souvent chez la maman) et le besoin d'être parfait (chez les parents et par résonance, chez les enfants).

Le 2ème chakra nous invite au plaisir et à la joie de vivre. Il est relié à la motivation, à l'élan et à l'allant dans la vie. Et à la fluidité. Il est comme un moteur et la couleur associée à ce chakra est l'orange qui agit comme un dopant et un booster d'énergie.

Les MOUVEMENTS CROISES sont parfaits pour nous (re)mettre en mouvement : ils vont nous aider à booster les apprentissages,  en utilisant le cortex dans son ensemble.

Deux variantes de ces Cross Crawl : 

  • version "de côté" pour prendre son eXpansion et se déployer
  • version "ski de fond" pour développer l'élan et l'allant
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Dans ce même état d'esprit, je vous conseille aussi de pratiquer le BALANCEMENT-BERCEMENT : en posture assise , en imaginant que l'on est une algue au fond de l'eau et en laissant bouger le bassin, de manière fluide. Ce bercement qui rappelle la vie intra-utérine va relancer le liquide céphalo-rachidien (LCR), essentiel pour nourrir les neurotransmetteurs. et fluidifier ainsi les apprentissages.

Pour ce qui est des HE de ce 2ème chakra, en se souvenant que la motivation est l'élément-clé de la concentration et le moteur de la réussite, on peut humer :  

  • He de girofle : très utile pour démarrer les choses
  • He de poivre noir : pour plus d'affirmation de soi, de spontanéité et d'optimisme 

Le 3ème chakra est situé au niveau du plexus solaire : relié à la couleur jaune, il nous propose de lâcher le mental,  de laisser fondre les peurs  et de rayonner tel un soleil. Il nous enseigne d'utiliser notre ego de la juste manière et de nous relier à notre propre puissance, avec toujours l'intention de se respecter soi autant que de respecter les autres. 

Pour travailler cette thématique de l'identité, dessiner des HUIT COUCHES en partant du centre et en montant vers la gauche. Ceci en disant à haute voix : je suis qui je suis . Je m'aime tel(le) que je suis, avec tous mes défauts, avec toutes mes erreurs et avec toutes mes qualités.  

  

 

 

Selon l'âge des enfants et en fonction de leur maturité cérébrale, le huit couché sera peut-être difficile à réaliser, mais cela vaut la peine de persévérer, car selon Paul Dennison (concepteur du Brain Gym), cet exercice permet de réellement progresser dans les apprentissages. Il développe l'attention visuelle,  le but  étant que les 2 boucles du huit soient à égalité.

 

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On peut également tapoter le POINT KARATE ou le POINT DE FLUX pour intégrer la phrase "je m'aime ..."

Les HE qui vont soutenir ce 3ème chakra : 

  • HE de genévrier : pour lâcher la peur du regard des autres et la peur d'être jugé
  • HE de citron : pour stimuler le cerveau gauche (analyse, concentration, détails, précision), pour  réfléchir avec clarté et  travailler plus vite. Une classe dans laquelle on a sprayé de l'HE de citron va assurément être plus efficace et plus focalisée. 

Le 4ème chakra est "centré au coeur du corps" : il est le lieu de rencontre entre notre verticalité (notre axe) et notre horizontalité (les bras ouverts en croix). En se concentrant dans le coeur, on va favoriser les apprentissages par coeur (ou par le coeur). On est ici avec la circulation de l'amour. 

La respiration va soutenir les processus de mémorisation par coeur : inspirer la connaissance et amener l'inspire (l'oxygène)  jusque dans le cerveau, puis suivre l'expire (le gaz carbonique) jusque dans la terre, au travers du corps. 

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L'exercice de COOK va nous permettre de déployer notre champ électromagnétique, créant des états de cohérence avec des ondes cérébrales spécifiques. Il favorise ainsi la fluidité énergétique et relationnelle. Pratiqué avant les devoirs pour instaurer un climat de détente, puis après un temps de mémorisation pour sauvegarder les informations dans le corps et le coeur.

En ce qui concerne les HE,

  • toutes les abiétacées (sapin, épinette noire, pin, pruche, mélèze) vont centrer dans le coeur et vont aider à sortir des états déprimés. 
  • HE d'orange : favorise la collaboration et la coopération
  • HE de romarin : c'est l'HE de la mémorisation. Elle est utile pour le stockage des informations et la restitution des connaissances. 

Le 5ème chakra est celui de la communication, de l'expression et de la créativité. Egalement celui des angoisses, - par ailleurs souvent en lien avec une naissance avec un cordon autour du cou. Ce chakra se met en résonance avec le 2ème chakra qui est un espace de création (celui de la maternité).

Le ROULEMENT DU COU va aider à dénouer les tensions qui pourraient subsister entre la tête et le corps. Indispensable que cette zone de passage soit libre de stress, car sans cela , beaucoup d'apprentissages risquent d'être laborieux, notamment la lecture.

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Les POINTS D'EQUILIBRE, en positionnant 2 doigts dans le creux de l'oreille, permettent une équilibration rapide des dimensions gauche-droite, haut-bas, avant-arrière. Ils activent le système vestibulaire et l'oreille.

 

  • HE de cardamome : aide à dire ce qui est important. Aide à utiliser son cerveau à bon escient
  • HE d'orange zeste : stimule le cerveau droit (créatif, global, vue d'ensemble)
  • HE de davana : anxiolytique. Quelquefois conseillé par les pédopsychiatres pour libérer les angoisses. Huile à résonance initiatique. Elle est idéale quand l'angoisse-agitation provient de voir que l'on a de grands changements devant soi.

Le 6ème chakra est très développé chez les enfants hypersensibles : c'est le lieu de nos intuitions, de nos perceptions extrasensorielles et de toute cette intelligence qui n'est pas rationnelle. Les enfants sont naturellement en lien avec ce 6ème chakra. Quelquefois avec l'entrée à l'école,  cette dimension de perceptions va se fermer.  

  • HE de sauge sclarée : stabilise l'hyperémotivité et calme les extrêmes
  • HE de clavalier de l'Inde : anti-stress adaptogène. Il va soutenir sans ramollir. Il aide lorsqu'on a besoin d'être "multi-tâches".

Pour accompagner l'intelligence reliée au 3ème oeil, l'exercice de la LUMIERE SUR LA GLABELLE  est indiqué. Diriger le faisceau lumineux d'une lampe de poche sur le 3ème oeil, en prenant conscience que cette action va nous mettre en relation avec la glande pituitaire située entre les 2 yeux. A pratiquer les yeux ouverts si possible, mais ne pas hésiter à les fermer, tout en intériorisant le faisceau de lumière sur la glabelle. Prendre conscience que c'est toujours la lumière qui chasse l'obscurité. Quand l'enfant - sans le savoir - est "intolérant" à la couleur noire (couleur prioritaire dans les livres et sur les photocopies), cette pratique va libérer le stress autour de cette couleur et va faciliter l'intégration visuelle. Cet exercice est tiré des "Cercles de Vision" (éducation kinesthésique).

 


Si le 1er chakra est relié à la mère, le 7ème est relié au père, ainsi qu'à l'autorité, au respect des règles, à la connaissance et à la question du sens  (ça sert à quoi ?)

Le défi des enfants qui sont la tête dans les étoiles, dans la lune ou sur une autre planète : bref... qui ne sont pas là, pas enracinés, pas totalement dans la densité corporelle, c'est justement de revenir sur la planète terre, d'entrer dans le corps, d'accepter et d'intégrer les "règles du jeu terrestre".

On peut trouver un meilleur équilibre entre ciel et terre,

  • par la visualisation des chakras (couleur et localisation), du haut vers le bas, (si l'intention est de faire face à la matière et aux exigences de l'école et de la société).
  • Par une  douche énergétique de la couleur violette, ou éventuellement de la couleur magenta (8ème chakra, avec lequel les enfants actuels sont le plus souvent très connectés), du ciel vers la terre. 
  • par l'ENGLOBEMENT ou le jeu de l'oeuf cassé :  allonger l'enfant sur le dos. Poser vos doigts repliés sur sa fontanelle. La main prend la forme de l'oeuf. Puis, avec l'autre main, "casser l'oeuf". Laisser les mains envelopper la tête, puis le corps en entier. Terminer en appuyant légèrement sur le point-racine, sous les pieds. Cet exercice va permettre à l'enfant de prendre conscience de sa densité corporelle, de la tête aux pieds. Ce sera une nouvelle expérience pour lui, surtout s'il est né par césarienne.

Du point de vue de l'aromathérapie : 

  • HE de pruche : aide à ne pas faire comme les autres, aide à être soi 
  • HE de lavande : elle fait tout : elle calme, elle tranquillise, elle diminue toute forme d'angoisse, elle aide à s'abandonner à la vie.

Belle découverte à vous et excellente pratique ! 

« « Nous sommes tous des apprenants naturels, explorant et expérimentant notre monde par nos mouvements et nos systèmes sensoriels complexes, même avant la naissance. »
Paul Dennison
 »

Mes remerciements à :

  • Agnès Schüpbach, pour les illustrations de "GENIAL, J'Y ARRIVE ENFIN", paru en mars 2016, aux éditions Slatkine
  • Marc Ivo Böhning, aromathérapeute, naturopathe, écrivain, et co-animateur du cours "ça sent bon l'apprentissage". Je vous recommande chaleureusement ses livres et notamment le plus récent : "Aromathérapie des chakras : l'intégrale : 80 plantes et leurs sous-espèces", éditions Recto Verseau. Approche psycho-émotionnelle des HE.
ASPECTS EMOTIONNELS AUTOUR DES MATHS

Après avoir exploré les problématiques de  "Dyscalculie & Erreurs de calculs", il sera principalement question, ici, de l'émotionnel lié aux opérations mathématiques.

Avec les maths et les calculs, on est dans l'univers du cerveau gauche, spécialiste du raisonnement et de la logique, de la précision et des détails ainsi que des aspects chronologique et rythmique. 

C'est déjà avec l'entrée à l'école que l'on sent si un enfant aura plus d'affinités avec les chiffres ou les lettres et s'il sera capable de s'adapter à la vision de l'école, laquelle va très souvent mettre en avant l'intelligence d'organisation, de précision, de logique, bien plus que l'intelligence créative et intuitive. Or le cerveau de l'enfant, jusque vers 6 - 7 ans, expérimente le monde environnant au travers de l'hémisphère droit, avec un accès à la vue d'ensemble, à la globalité et sans accès au temps chronologique, mais avec une prédilection pour le non verbal et les aspects mélodique et vibratoire : essentiellement et prioritairement kinesthésique, l'enfant prend dans ses mains, apprend et comprend grâce au toucher : curieux de nature, on pourrait dire qu'au travers de ce mode d'exploration tactile, il touche avec son coeur. C'est ainsi qu'il entre en relation avec le monde environnant. 

Ce qu'il faut savoir, c'est que le développement neuronal ne se passe pas au même rythme chez les garçons et chez les filles : les filles, soucieuses de faire plaisir à papa-maman et à la maîtresse, réussiront mieux, vers 7-8 ans, à se formater et à entrer dans le moule que l'école exige. Elles seront aidées par une poussée neuronale des lobes frontaux plus précoce que chez les garçons. Chez ces derniers, on constate souvent au même âge un manque de maturité par rapport aux exigences scolaires : les zones préfrontales ne sont simplement pas prêtes à entrer dans ce mode de pensée organisée, détaillée et précise. Cela n'a donc rien à voir avec l'intelligence ! (Pour les garçons, il faudra souvent attendre l'âge de 13 -14 ans pour qu'ils se réveillent - scolairement parlant -  alors qu'au même moment, les filles se détournent du scolaire pour regarder les garçons...)

Revenons à la thématique du jour : mon propos est de vous faire comprendre le lien entre l'émotionnel et les blocages autour des opérations mathématiques : quand le jeu émotionnel prend le dessus, quand l'émotion n'est plus é-motion ( énergie en mouvement) , alors il risque d'y avoir blocage.

Quand la structure familiale perd son équilibre, parce qu'il y a une naissance, une séparation, ou un décès, le cerveau doit intégrer les données émotionnelles et doit comme se ré-organiser. Dans l'idéal, le système limbique (cerveau de nos émotions et de notre mémoire) doit faire circuler les informations jusqu'au cortex, sans bloquer.

"Faire des +" (dans le langage de l'enfant), cela signifie additionner ou ajouter. "Faire des -", c'est soustraire ou enlever. L'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur signe une addition, alors que la mort du poisson rouge signe une soustraction.

De la même manière, le cortège émotionnel risque de se mettre en branle et de perturber l'intégration des multiplications lors de grossesses gémellaires ou multiples et en cas de familles recomposées. Idem avec les divisions, lors des séparations et des divorces. 

Notons encore que divisions et multiplications sont en lien avec notre histoire embryologique : tout se résume en une cellule fécondée qui se divise en deux et se multiplie  (et se redivise) plusieurs fois. Absolument fantastique le mystère de la vie et absolument incroyable que cela puisse imprégner l'intégration des divers apprentissages ! 

Par conséquent, ce n'est pas en faisant plus de fiches avec plus de calculs que l'on va sortir des blocages. Mais c'est en dénouant les blocages, quelquefois simplement par la parole, car les mots sont les activateurs des é-motions et les libérateurs des maux. 

Mais il est également essentiel de s'assurer que l'enfant a véritablement intégré la signification des verbes "ajouter et enlever, additionner et soustraire" et qu'il est est capable de les ré-expliquer avec ses propres mots. Ce n'est pas toujours le cas. Et si, en arrière plan, l'enfant vit une perte de repères familiaux, il est bon de mettre des mots sur la nouvelle situation à intégrer, afin qu'il se sente rassuré.

Une séance de kinésiologie peut évidemment aider ! Certains exercices de Brain Gym également.

Je pense particulièrement au huit couché, symbole de l'infini, permettant de retrouver la fluidité. A pratiquer de préférence sous sa forme de ballade en 8, car cela réactive le corps en entier et remet en équilibre les dimensions gauche et droite, tout en intégrant le centre.

 

Je pense aussi aux mouvements croisés, favorisant l'activation simultanée des 2 hémisphères cérébraux et le passage du corps calleux. 

La mise en mouvement est, en quelque sorte, l'antidote des blocages.

L'idéal est de pratiquer ces exercices en y ajoutant des mots à réciter comme un mantra  (cela peut être : confiance, acceptation, fluidité , retour au calme ou ce qui émerge en lien avec la situation émotionnelle ) ou des phrases complètes, équilibrantes. L'intérêt est d'être à nouveau dans le flux et dans un aspect à la fois mélodique (cerveau droit / "résonner") et rythmique (cerveau gauche / "raisonner").

Je vous invite à ne pas sous-estimer le potentiel de libération énergétique dans les phrases ou les mots  que l'on prononce en conscience sur des mouvements répétitifs. 

Dernier point : il arrive également qu'il apparaisse un blocage dans les apprentissages (et pas forcément ou uniquement autour des maths), blocage corrélé à une histoire de santé. Ainsi, quand les ancêtres ont vécu un stress autour d’une opération médicale, à un certain âge,  il se peut que l'un ou l'autre des descendants récupère l'information cellulaire et réactive au même âge un stress qui n'est pas le sien ! Ce stress inconscient avec perturbation énergétique dans la vie de la personne est comme une relecture de l’âge de l’opération ou de l'événement.  

Exemple : une petite fille de 7 ans se retrouve soudainement en difficulté scolaire, sans explication rationnelle, si ce n'est que cet âge est la réactivation inconsciente (par fidélité) de l'âge auquel sa grand-mère a subi une importante opération, mettant sa vie en danger. Il se peut également que cette même petite fille réactive, (malgré elle et même si elle n'a pas connu sa grand-mère), le stress au double de cet âge, (14 ans), ou triple (21 ans) au quadruple (28 ans). Véritable épreuve émotionnelle à traverser qui semble donner la preuve qu'il est toujours question de multiplications et de divisions !!! 

Alors on s'en sort comment ??? On s'en sort grâce à la connaissance et à la conscience des événements. Pour cela, cela vaut la peine de partager les informations autour du système familial. C'est tout l'intérêt de prendre en compte l'aspect transgénérationnel dans les séances de kinésiologie, afin de pouvoir redonner à nos ancêtres,  avec beaucoup d'amour mais également de détermination,  leurs histoires, leurs programmes ...afin d'être véritablement dans notre propre flux.

Cela vous parle ?

En partageant cette page, vous contribuez à multiplier la connaissance et la conscience autour de ces problématiques ! MERCI ! 

Je vous  laisse maintenant réfléchir sur l'impact de calculs biliaires ou de calculs rénaux sur les apprentissages scolaires.  Ce sera l'objet d'un prochain billet ...

Au plaisir de partager avec vous...

 

 

 

LA SYMBOLIQUE DES MOUVEMENTS CROISES

Le Brain Gym, inventé par Paul Dennison dans les années 70, prend en compte les trois étages de notre cerveau, proposant des exercices d'allongement postural (cerveau reptilien), de centrage (système limbique) et de latéralité (cortex). 

En tant que kinésiologue, j'affectionne tout particulièrement les mouvements croisés (cross crawl), car ils sont la manifestation physique des connexions neuronales dans une situation donnée . Ils me donnent un aperçu de comment cela se passe à l'intérieur de notre cerveau, quand on est face au stress ou à la nouveauté.  A savoir : est-on capable de fonctionner en mode "cerveau intégré", avec une collaboration des deux hémisphères cérébraux (détails + vue d'ensemble / logique + créativité) ou au contraire, est-on coincé dans un schéma d'homolatéralité, dans lequel on est soit créatif soit logique ? 

Au fil de mes 15 années de pratique professionnelle, j'ai eu tout loisir d'adapter ces mouvements croisés, de les varier et de créer du sur-mesure pour les enfants qui viennent en consultation, afin de leur donner les moyens de dépasser leurs difficultés (cognitives, émotionnelles ou relationnelles). 

Au fil du temps, je me suis laissée inspirer par mes pratiques énergétiques, telles que le yoga, le Qi Gong et la calligraphie. J'y ai puisé un "art de vivre", privilégiant l'alignement, la verticalité et le souffle. Vous trouverez des explications et une démonstration de cette manière d'entrer en matière avec les mouvements croisés sur YouTube.  https://www.youtube.com/watch?v=dOUwnegxkpQ

Je me suis quelque peu distancée de la version originale de ce fameux cross crawl de Paul Dennison. J'en ai gardé l'esprit - j'ai envie de dire : la colonne vertébrale -  mais j'y ai ajouté ce qui faisait du sens pour moi, et aujourd'hui, ma joie est de vous partager la symbolique que l'on peut y découvrir.  

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J'ai l'habitude de proposer 4 manières de les pratiquer : devant, derrière, de côté et en "ski de fond". Toutes ces variantes devraient être possibles à partir de 9 - 10 ans.

Symboliquement, le chiffre 4 nous relie à la matière, mais également à la notion de porte, pour ceux et celles qui sont familiers avec les lettres hébraïques (la 4ème lettre étant le Daleth, une porte ou un battant de porte).

 

Les mouvements croisés devant le corps démontrent comment on se situe dans le présent, et comment on se sent à l'aise avec ce qui est là, juste devant nous, dans un futur proche. Quand on n'a plus besoin de s'assurer que la main est capable de rejoindre le genou opposé, et que l'on peut garder le regard à l'horizon, c'est qu'on est maître à bord - le maître de notre propre navire. En effectuant un passage de la ligne médiane bien marqué, on se donne la possibilité de vraiment ré-unir et/ou réunifier les opposés au travers de notre axe de symétrie. 

Ceux sur l'arrière du corps :  ils mettent en lumière notre relation au passé et s'il y a confusion dans cette pratique, c'est qu'ils questionnent un ou plusieurs évènements du passé non digérés et ayant besoin d'être libérés. Cela peut être en lien avec notre vie biographique mais également dans l'histoire transgénérationnelle . Il est important de se donner les moyens d'alléger les bagages émotionnels et d'apprendre à lâcher prise sur ce qui ne nous appartient pas mais qui imprègne notre vie d'une manière ou d'une autre. Le défi, c'est de continuer à avancer et de garder le cap "confiance dans la vie", malgré les zones de turbulence qu'inévitablement nous sommes appelés à traverser. Souvenons-nous qu'une émotion, c'est de l'énergie en mouvement (E-motion).

Le cross crawl de côté nous apprend à prendre notre place et nous enseigne à nous déployer. Cet exercice se révèle souvent difficile quand on est coincé dans une place de fratrie pas très confortable : la position centrale dans une fratrie de trois, par exemple. Ou encore dans les histoires de gémellité avec une relation de type "dominant - dominé". Egalement dans des histoires de gémellité symbolique, avec deux enfants ayant une date de naissance très proche et si les parents n'ont pas suffisamment veillé à différencier chaque enfant et à leur donner ainsi une véritable place individuelle. La pratique des mouvements croisés de côté permet de récupérer l'énergie liée au déploiement et à l'eXpansion de notre être.

La dernière version, en mode "ski de fond" ou "Superman" est reliée à notre capacité à vivre avec élan et allant. Cette variante dévoile notre manière de nous laisser porter par la vie et à être dans le flux. Pour ma part, je trouve que cette pratique se met en résonance avec la thématique du méridien 3R (triple réchauffeur) : "je m'harmonise avec le courant de la vie", "je privilégie le flux et la fluidité".

Quelle que soit la variante des mouvements croisés, je prête toujours une attention particulière à la tonicité et à l'alignement de la posture. Car, pour moi, s'aligner en conscience, c'est se mettre en résonance avec sa lignée. Celle des ancêtres et celle des descendants. Vu sous cet angle, les mouvements croisés dans une conscience  de  verticalité nous aident à nous relier et à être au centre de notre propre vie. L'attention mise sur ce tonus postural permet probablement aux méridiens Vaisseau Conception (sur la ligne médiane de l'avant du corps) et Vaisseau Gouverneur (le long de la colonne vertébrale, et par-dessus la tête) de vibrer plus intensément. Car là où va notre intention, là va notre énergie.

Régulièrement, notre vie sur terre nous met face à notre capacité à (di)gérer l'inconnu, les nouveautés, les imprévus.  Comment abordons-nous les changements de direction, d'orientation ou de dimension ?  Avons-nous toujours accès à notre cerveau intégré (collaboration de nos deux hémisphères  et du corps calleux)?  Pour le vérifier, rien de tel qu'un enchaînement de mouvements croisés : le passage (pas sage)  d'une dimension à l'autre, dans la fluidité, sans hésitation, nous montre à quel point nous sommes capables (ou pas) de nous dépasser et de nous adapter à de nouvelles situations. Pour rendre l'apprentissage plus joyeux, je schématise le passage avec un sourire ! Je varie à l'infini, obligeant celui qui les pratique à sortir de sa zone de confort, pour lui permettre d'explorer ainsi des espaces encore inconnus. Et de devenir progressivement familier avec eux...

Je terminerai en vous partageant que les mouvements croisés peuvent également être un magnifique prétexte pour permettre aux cellules de s'imprégner de certains mots, porteurs d'énergie. Car le verbe est porteur de vie et si, tout en pratiquant une des nombreuses variantes des mouvements croisés, on énonce à haute voix certains mots, tels que "calme, confiance, concentration" (pour un enfant en difficulté scolaire), ou encore "concentration, décontraction" (pour un adulte en quête de réalisation personnelle), ou bien d'autres mots-vibrations, on devient acteur de son chemin de pleine conscience,  de ressource et de régénération. 

Vous l'aurez compris,  les mouvements croisés offrent une source inépuisable de variations possibles. Ils sont à la croisée des chemins des intelligences créative et logique et à portée de main de chacun, ils  apportent la joie : celle d'aller vers l'eXpansion de votre potentiel.

Des compléments d’informations sur cette pratique dans : www.kinessence.ch/le-livre & www.kinessence.ch/le-jeu

« Envie de vous sentir en vie ?
Mettez-vous en mouvement et bougez avec intelligence et conscience !  »
DYSCALCULIE & ERREURS DE CALCULS : quelles solutions ?

Notre conception, notre naissance et notre mort sont inscrits sur le grand calendrier de la vie, avec une heure, un jour, un mois et une année bien précis.

Certains d'entre vous chercheront à percer le mystère de la combinaison des chiffres de leur arrivée sur terre, pour mieux faire connaissance (co-naissance) avec eux-mêmes. Cependant, l’instant exact de votre conception vous restera à tout jamais cachée, tout comme celui de votre passage vers l’au-delà. Entre deux - ou entre temps - notre temps sur terre nous demande d'être à l'aise avec les chiffres et d'entrer dans une vision chrono-logique du temps. 

Je vous propose ici quelques pistes pour amener plus de joie dans cet apprentissage autour des chiffres et des calculs. 

1.     LES CHIFFRES

Un premier constat : même après de longs suivis  logopédiques en logico-maths, il arrive que certains enfants se sentent comme étrangers avec les chiffres et les calculs. Comme si une partie d’eux-même ne réussissait pas à entrer dans ce mystère.

Intellectuellement, c'est OK (il y a re-connaissance ) mais le corps déclenche une réactivité sur le chiffre. Grâce au test neuro-musculaire propre à la kinésiologie, on peut mettre en lumière les chiffres non intégrés profondément. Et c'est un avantage mais la simple observation de la posture et des mimiques de l'enfant, face à certains chiffres, va déjà nous éclairer. 

Quelques pistes pour aller vers l'intégration des chiffres (de 1 à 9) : 

Revenir tout d'abord à l'essentiel : l'approche par le corps et par les organes sensoriels, de manière consciente.

  • Regarder, observer la forme ( ou plutôt faire observer) les boucles, les angles... 
  • Raconter, commenter les boucles et les angles
  • Intégrer, incorporer, inscrire dans le creux de la main, qui est un puissant réceptacle et émetteur d'énergie. Graver intensément. Dans cette troisième étape, il s'agit de combiner le sens visuel (regarder), le sens auditif (prononcer à haute voix, en s'écoutant) et le sens tactile (sentir et ressentir). Idéalement, répéter trois fois chaque chiffre, et dans chaque main (pour densifier le réseau de neurones qui se crée à chaque nouvelle expérience). A renouveler autant que nécessaire...

Cette technique d'intégration est à la fois très simple et très puissante. Et accessible à toutes les mamans et tous les enseignants. Pour ma part, je suis certaine que si les logopédistes s'y mettaient, leur suivi serait plus rapidement efficace. C'est la combinaison des trois portes d'entrée visuelle, auditive et kinesthésique qui fait la clé du succès.

Qu'observe-t-on ? 

Des angles dans les chiffres de la première colonne, des boucles dans la troisième colonne, et à la fois des angles et des boucles pour le 2 et le 5.

Le chiffre 8 reste à part, mettant en évidence une symbolique : ce qui est en haut et comme ce qui est en bas. Très souvent pratiqué sous sa forme de huit couché, en kinésiologie et dans d'autres approches, il est signe de l'infini et se fait la manifestation de la fluidité.

A noter que l'organisation des chiffres de 1 à 9 est représentée ici telle qu'on l'appréhende en psychogénéalogie. Les chiffres non intégrés font très souvent du sens. 

2. LE ZERO 

Saviez-vous que l'étymologie du mot "chiffre" signifie le vide ? 

Ce chiffre zéro (et son vide) est particulier car le mystère de la vie part de ce vide. C'est la première étincelle liée à notre conception qui nous embarque dans la grande aventure humaine. Il peut être intéressant de, consciemment, reproduire une mudra (un geste des doigts) en réunissant le pouce (méridien Poumon en MTC, lié à la respiration terrestre, thématique du souffle et de l'estime de soi) et l'index (méridien du Gros Intestin, lié à la respiration embryonnaire, et thématique du lâcher prise). Le vide ne peut exister que par son plein (la forme des doigts dans cette mudra). On peut d'ailleurs se faire rejoindre les mudras de chaque main, comme des ailes de papillon, puis décider, d'un geste vif, de le laisser s'envoler. 

Pour revenir au zéro : trop d'enfants disent de manière anodine "je suis nul", "je ne vaux rien", "je suis zéro". Toutes ces paroles - mais c'est également vrai si ces mots sont prononcés silencieusement, comme des pensées - ont un impact sur la mise en disponibilité du système corps-cerveau. Concrètement, ces mots créent du stress.

Apprenons aux enfants qui nous entourent à mettre des vrais mots sur leurs émotions : je me sens démotivé, découragé, désorienté, perdu ... (et non pas : rien, zéro, nul...). Eveillons-les au pouvoir des mots ! 

3. LES ERREURS DE CALCUL 

Petit retour en arrière : que fait une femme qui a envie d’être enceinte ? Elle calcule, elle prend note de son ovulation, elle prévoit les jours favorables. Très souvent dans une attitude de contrôle, elle cherche à maîtriser l'heure, le jour et le mois idéaux pour son projet de maternité. Elle aborde le mystère de la vie sous un angle temporel, logique. Quelquefois, l'horloge biologique avance et il est temps de s'y mettre ! 

Si l'enfant arrive alors qu'il n'était pas prévu dans le calendrier, la future maman évoquera une erreur de calcul dans son cycle, disant qu'elle a mal calculé. Ou peut-être cachera-t-elle ce détail ? Mais nous pouvons compter sur l'enfant qui, lui, risque d'être en difficulté d'apprentissage sur cette matière tant qu'on ne le lui aura pas raconté.  Car souvent compter et raconter vont de pair ! Et la parole est libératrice ! 

Si la femme oublie, consciemment ou inconsciemment, sa contraception, et se retrouve enceinte, la question à se poser est : en quoi c'est une solution à ce moment-là, dans ces circonstances-là ? Qu'y-a-t-il à comprendre dans son histoire personnelle et en rapport avec la grande histoire de son clan ? Rien n'est laissé au hasard et les grands architectes de l'univers sont de puissants calculateurs. Il suffit de poser un regard tel qu'il se pratique en psychogénéalogie pour découvrir des liens de dates entre les membres d'un même clan. Tout est organisé comme du papier à musique.

La femme peut également être sous l'emprise de croyances limitantes :

  • croyance personnelle, tout d'abord, certaine qu'elle va mettre du temps à être enceinte. L'enfant risque alors d'avoir de la peine à sortir de cette vision du temps "globale et diluée" et fonctionnera prioritairement sur son intelligence intuitive et créative, une intelligence qui ne gère pas le temps de manière logique et chronologique.
  • croyance limitante induite par le corps médical, qui annonce à la femme porteuse d'endométriose qu'elle n'aura probablement jamais d'enfant. Et pourtant, cette même femme va passer, si elle réussit à se dégager de l'enfermement de ce diagnostic, du "jamais d'enfant" , du « zéro enfant » (du rien,  du vide)  à un ou plusieurs enfants ». L'enfant risque de ne pas se sentir le droit d'exister et aura peut-être de la difficulté de prendre réellement sa place sur terre. 

4. COMPTER et RACONTER : PRENDRE EN COMPTE

Les histoires à dénouer autour de conceptions non désirées "à ce moment-là", ou autour d’évènements précédant l’enfant en question (fausse couche, IVG,….), toutes ces histoires sont plus simples à raconter quand l’enfant est petit. Profitez de son sommeil si vous n'avez pas le courage de le dire à haute voix, l'essentiel étant que les cellules prennent l’information, la gèrent et la digèrent, l’assimilent, l’intègrent et l’incorporent… On peut même le faire quand l'enfant est encore en vie intra-utérine. Lorsque vous estimerez que c'est le moment de raconter, votre travail sera facilité car ce sera comme si les cellules connaissaient déjà l'histoire. 

Souvenez-vous que chaque histoire compte pour une place. (une fausse couche = une place de fratrie). En remettant chacun à "sa" place,  en faisant de l’ordre dans le décompte familial, c'est ainsi que le compte peut être bon et qu'on ouvre l'intelligence de l'enfant à la logique (et à ses dérivés : le chrono-logique et le généa-logique).   

Car tant que la vérité n'est pas mise en lumière, l'enfant risque de sentir qu'il n'est pas pris en compte (énergétiquement) . Et il se questionnera intérieurement : est ce que je m'occupe la véritable place dans ma famille ? Est-ce que je compte véritablement ? Les enfants sont des experts en ressenti, ne l'oublions pas ! 

Ayez donc le courage de libérer les noeuds émotionnels et les non-dits et racontez, en vous plaçant dans le chakra du coeur, au centre de votre humanité. Afin que votre enfant, en âge d'apprendre à calculer et compter, puisse expérimenter la fluidité, plutôt que des dysfonctionnements.  

A l'image du huit de l'infini, dans sa version de papillon : 

« Je sors de ma chrysalide pour devenir un papillon.
Je m’aventure à l’extérieur, tout en gardant mon centre et ma sécurité »

Dans un prochain billet : raisonnement et logique propre au cerveau gauche, symbolique des opérations mathématiques et problèmes ! 

 

 

 

 

BRAIN GYM et NEUROTRANSMETTEURS

Le stress est l’ennemi no 1 de la réussite.

Si un peu d’adrénaline va soutenir nos défis, trop de cortisol peut empêcher la réussite de ceux-ci.

Sous stress, le cerveau reptilien et son cortège d’automatismes et de réflexes prennent le relais, privilégiant la survie plutôt que l’accès à notre potentiel. Nous perdons la faculté d’agir intelligemment et consciemment pour être dans un mode de réactivité et de survie ! Nous allons fuir ou lutter, perdant ainsi notre fluidité.

Pour sortir des blocages, je vous propose ici quelques mises en mouvement, issus du Brain Gym, mais dans une version inédite et innovatrice et faisant des liens avec les neurotransmetteurs.

Commençons par un petit rappel sur notre cerveau :

Notre cerveau est composé de 3 étages : (de bas en haut)

1.      Le cerveau reptilien, responsable de notre survie

2.      Le système limbique (en lien avec nos émotions et zones de la mémoire)

3.      Le cortex, ressemblant étrangement à un cerneau de noix, composé de deux hémisphères et d'une zone de transfert entre les deux.

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Le cerveau, c'est avant tout une centrale électrique, dans laquelle neurones, axones, dendrites et neurotransmetteurs (NT) ont un rôle bien défini.

Les neurotransmetteurs, sortes de médiateurs chimiques, sont soit excitateurs, soit inhibiteurs. Ainsi, l'acétylcholine et la dopamine , accélérant l'influx électrique, participent à la mémorisation et à l’apprentissage, alors que la sérotonine et le GABA prennent part à la gestion du stress et du sommeil, régulant les actions excitatrices des autres NT.

Mais ce n'est pas tout : on peut voir un lien entre le NT, son lieu de production dans le cortex et une mémoire spécifique.

J'ai choisi ici de porter mon attention sur la dopamine et le GABA, et de les mettre en lien avec des exercices de Brain Gym. (une 2ème partie viendra compléter cette information)

Commençons par la détente, avec le GABA. Anxiolytique naturel, il possède un effet apaisant et stabilisateur sur le cerveau, empêchant d'être survolté et  par conséquent, inefficace. L'exercice qui entre en résonance avec le GABA est une variation du huit couché, que j'ai intitulé la BALLADE EN HUIT COUCHE.

Inspiré du Brain Gym, l'intention est de sortir des blocages qu'aurait pu créer le stress et de retrouver la fluidité. Bien évidemment, cet exercice peut se faire à titre préventif. Le symbole du huit couché (lemniscate) représente l’infini. 

Se balader sur la forme du huit couché va nous mettre dans un état méditatif, de par la répétition incessante du mouvement et de son flux continu. Commencer et terminer par le centre, en étant conscient que c'est à a la fois un lieu de passage et de centrage. Veiller à ne pas laisser le regard tomber en direction du sol, mais garder les yeux devant soi. On aura ainsi une forme de rencontre entre la verticalité de la posture et l'horizontalité du regard. 

Cette variation en ballade implique principalement les jambes et favorise une expérience d'enracinement et de détente. Le rythme répétitif des pas fait progressivement écho à nos battements de coeur et notre pulsation interne peut comme ralentir. 

La ballade en huit est l'idéale pour l'apprentissage par coeur à haute voix. Ceci d'autant plus qu'elle va activer le GABA, lequel est produit dans les lobes temporaux (en-dessus des oreilles) et en lien avec la mémoire verbale. Ce qui est fantastique, c'est qu'automatiquement le mouvement de la marche va se stopper, faisant comme un arrêt sur image, quand l'information à savoir sur le bout des doigts n'est pas suffisamment intégrée et sue. Cette manière de superposer le mouvement à la mémorisation est très efficace pour tous les apprenants kinesthésiques : elle permet de vraiment in-corporer (de mettre dans le corps) la connaissance.

Le manque de GABA se manifeste par des réactions impulsives ou agressives, une tendance à beaucoup gamberger et à perdre ses moyens. Ainsi que des difficultés de concentration et des maux de dos au niveau des trapèzes.

Du côté des NT excitateurs et boostants,  c'est la DOPAMINE qui est en tête. Ce NT joue un rôle dans la motivation physique, morale, psychique et favorise un esprit vif et alerte. La dopamine nous permet de concevoir un projet et d’avoir envie. La dopamine est associée avec deux autres NT :  la noradrénaline,  qui permettra la concrétisation du projet. Et l'adrénaline, nécessaire à la motivation et à l'excitation menant à la réalisation du projet. Un excès d'adrénaline peut créer trop de stress alors qu'en cas de déficit, le projet n'aura pas la force d'aboutir.  

La dopamine est impliquée dans la mémoire de travail et elle est en relation avec les lobes frontaux, lieu de notre intelligence de raisonnement, nous permettant d'affronter et de nous confronter, de manière sensée, à des situations diverses. 

Le manque de dopamine se manifeste par une fatigue excessive, un épuisement, une perte d’envie de construire,  une absence de motivation et de projets, de la procrastination et de l'irritabilité, des troubles déficitaires de l’attention et hyperactivité...

L'exercice du Brain Gym permettant le plus d'activer la motivation et en plus, en lien avec les lobes frontaux, est, à mon sens, le CROSS CRAWL. Tous les kinésiologues connaissent les MOUVEMENTS CROISES, mais je vous propose d'en découvrir de nouvelles facettes. A vous d'expérimenter et de découvrir, par vous-même, qu'il y a une réelle différence.

Les mouvements croisés permettent de faire collaborer les deux hémisphères cérébraux, et ainsi, d'avoir accès de façon simultanée à nos intelligences créative et logique. L'espace du corps calleux, situé entre les deux hémisphères, va pouvoir jouer son rôle de transfert de l'information. Le passage de la ligne médiane va reproduire le fonctionnement croisé propre à notre cortex (l'hémisphère gauche contrôle le côté droit du corps , et vice versa).

Je vous livre quelques clés pour créer la différence : démonstration sur YouTube  https://www.youtube.com/watch?v=dOUwnegxkpQ

- une conscience posturale, favorisant à la fois l'enracinement et l'allongement du corps, avec un temps de passage au centre, et retour à la verticalité et alignement (et non pas un corps recroquevillé sur lui-même). 

- une attention soutenue sur la respiration, avec une cohérence dans le rythme respiratoire lié à l'inspire et à l'expire (et non pas une absence de respiration ou une respiration chaotique)

- un regard dirigé vers un centre ou au centre d'un X (et non pas des yeux qui s'échappent n'importe où)

- une lenteur et une maîtrise de la gestuelle, avec un développement de la proprioception (et non pas une forme d'agitation dans un pur esprit de gymnastique et de simple latéralité)

Ma vision du Brain Gym, telle que je la propose dans mon livre GENIAL, J'Y ARRIVE ENFIN (www.kinessence.ch /mes-ouvrages) est nourrie par mes pratiques énergétiques de Qi Gong, yoga et calligraphie, ainsi que par ma pratique du piano. Elle est le fruit de 15 ans d'expérience avec de nombreux enfants en difficulté scolaire.

Le Brain Gym est aussi l'idéal pour les adultes et facilite la gestion du stress et l'accès à notre plein potentiel. Il permet d'éviter que le cortisol ne prenne le dessus et ne s'installe de façon permanente. Il permet de trouver un bon équilibre entre l’investissement et l'engagement (mise sous tension) et le relâchement et la détente.

Que chaque jour vous permette de vous déployer autour de votre aXe de symétrie et de prendre de l'eXpansion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONCENTRATION - DECONTRACTION

Avec le retour à l'école, c'est à nouveau la même rengaine. Mais finalement, que l'on soit enfant (élève) ou adulte, on en a tous besoin .... de cette fameuse concentration. 

QUELQUES FAUSSES IDEES SUR LA CONCENTRATION :

1. La concentration, c'est difficile

2. La concentration, c'est un peu prise de tête 

3. La concentration, c'est avant tout une histoire impliquant le cerveau

Entre nous ... si cela vous énerve que je répète intentionnellement le mot "concentration", c'est que vous êtes prêts à changer ! Cessez de dire sans cesse à votre enfant "concentre-toi"... et maintenant... concentrez-vous sur la suite pour finalement découvrir ce qu'il est préférable d'affirmer ! 

QUELQUES MEILLEURES IDEES SUR LA CONCENTRATION : 

1. Pas de concentration sans décontraction. La concentration n'est pas un état figé dans lequel le plaisir et la détente seraient absents 

2. La concentration commence par les pieds : un bon enracinement,  avec une réelle volonté de s'accrocher,   est indispensable

3. Le temps de concentration possible face à quelque chose de nouveau = notre âge en minutes (jusqu'à un maximum de 20). Pour un enfant de 10 ans, cela signifie qu'au bout de 10 minutes, il est nécessaire de prendre le temps de respirer profondément et de bouger un peu. Puis de se r-installer dans le corps

4. La concentration, c'est avant tout, une histoire de décision. Et c'est ensuite ... un apprentissage de tous les jours. Définir ce qu'on veut mettre dans notre bulle de concentration, c'est définir les priorités et choisir ce qui est important pour laisser le reste de côté.

5. La concentration nous invite à revenir au centre et à rester dans notre centre (dans notre corps et notre coeur) le plus longtemps possible. 

6. Humer de l'huile essentielle de citron, voilà qui fait des miracles pour mieux se concentrer...

 

Concentrez-vous sur cette image le temps de quelques respirations

Concentrez-vous sur cette image le temps de quelques respirations

 

POUR BOOSTER LA CONCENTRATION :  

1. Privilégier les petits-déjeûners protéinés pour éviter les hypoglycémies générées par un apport de sucre à un mauvais moment

2. Manger des noix, dont la forme rappelle étrangement celle du cortex

3. Boire suffisamment d'eau, en petite quantité

4. Intégrer le plaisir à l'apprentissage, par le biais de couleurs ou de jolis documents. La motivation est l'élément-clé de la concentration

5. Respirer amplement, pour apporter plus d'oxygène au cerveau

6. Porter votre attention sur le corps, et non pas sur la tête. 

EN CONCLUSION : 

« Reviens (reste) au centre de ton corps et de ton expérience. Dans l’ici et le maintenant (main - tenant). Dans la décontraction et dans la joie d’habiter ton corps. »

Je vous souhaite un beau voyage au centre de vous-même !