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"PLACENTAIRE" ou "PLACE EN TERRE”?

J’aime jouer avec les mots, ces mots qui m’accompagnent à libérer les maux et à transformer  les maux non-dits ou silencieux en mots et paroles vibrantes.

Un de ces mots, c’est celui de « placentaire », mot qui résonne à mes oreilles comme « place en terre ».

Certaines ethnies ont pour coutume d’honorer le placenta en le remettant en terre et chez les Maoris, par exemple, un même mot désigne la terre et le placenta.

Certains parents bien conscients du symbole de vie véhiculé au travers du placenta font prendre son empreinte, laissant à leur enfant un souvenir indélébile de sa naissance.

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Que savons-nous du placenta ?

Il n’y a pas de placenta chez les poissons, alors que chez les oiseaux, il n’y a pas de placenta branché sur la mère. Voilà comment cela se passe pour les animaux reliés à l’élément eau et à l’élément air.

Et chez l’être humain ?

Appelé tout d’abord membrane vitelline, puis chorion, le placenta - étymologiquement parlant -  désigne une sorte de galette, un gâteau plat. La référence est donc nutritive. Le placenta permettra au fœtus de grandir au travers des éléments nutritifs qu’il recevra.

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Au moment de la naissance, il mesure environ 20 cm de diamètre et 3 cm d’épaisseur, pour un poids d’environ 500 gr. Il représente un sixième du poids du fœtus.

Une de ses faces, charnue et grumeleuse, est collée à l’utérus. L’autre, lisse et brillante, est tournée vers le bébé.

Le placenta, avec son réseau de gros et de petits vaisseaux, ressemble à un arbre qui s’enracine dans le corps maternel.

Il est à la fois lieu d’échanges et gardien des limites : il est mis en place par le fœtus mais accueilli par la mère. Il définit une limite entre les deux. Il relie autant qu’il sépare.

Chez les mammifères, le placenta appartient au bébé et il sera au moment de la délivrance la dernière « mémoire », le dernier souvenir de la vie intra utérine.

Pendant la gestation, il permet de créer un attachement entre la mère et l’enfant. Cet attachement est vital puisque le bébé est incapable de se mettre debout seul et aura besoin de ses parents pour réussir à se verticaliser. L’enfant est donc dans un lien de dépendance. 

A la naissance, l’expulsion du placenta par l’utérus (l’étape de la délivrance) est une sorte de détachement. Concrètement, le placenta se décolle de la matrice. Avec la délivrance vient le démarrage d’une autre relation entre la mère et son enfant et d’une autre forme d’attachement: celle d’un  « peau à peau » , d’un « corps à corps » , d’un « coeur à cœur » plus tactile, plus charnel.

Ainsi, le nouveau-né passe d’un « j’ai une  place en toi », au creux de l’utérus, dans l’alcôve de la matrice qui fait office de première terre d’accueil à un « j’ai une place en terre », je suis accueilli par la Terre-Mère qui devient à son tour une matrice accueillante pour le temps de passage sur terre en tant qu’être humain.

Mais il y a plus à comprendre encore : le placenta appartenant au bébé, il représente une sorte de jumeau du nouveau-né : au moment où l’enfant est juste dehors du ventre maternel, que le cordon est peut-être déjà coupé, mais que la délivrance n’a pas encore eu lieu, le nouveau-né est donc séparé de son placenta, qui  représente son double, son jumeau, son miroir.   

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Être séparé du placenta peut être vécu de manière douloureuse - c’est un peu comme la perte de son doudou - et se retrouve quelquefois en séance de kinésiologie sous forme de « mémoire de gémellité ». C’est une piste thérapeutique à ne pas négliger si un individu n’arrive pas à se libérer d’un mal-être, recherchant inlassablement une âme-soeur, un alter ego.

Du côté de la maman, à l’instant où son bébé est né, on pourrait dire qu’elle a son enfant à l’extérieur de son corps et le double de son enfant à l’intérieur d’elle. Elle est à la fois dans un processus d’attachement à son enfant et de détachement du placenta (double de son enfant).

La délivrance st une véritable deuxième accouchement, qui doit permettre à la maman de laisser partir totalement toutes les traces de ce temps de gestation : l’utérus doit redevenir vide . Si la  délivrance est difficile, c’est qu’elle retient en elle cette dernière trace de son état de grossesse ou qu’il y a des mémoires de peur de pas savoir ou pas réussir à s’occuper de son enfant

Regardons pour conclure le rôle des parents face à cet aspect “placentaire / place en terre” ?

C’est tout un travail de conscience qui attend les parents, afin que l’arrivée de leur enfant sur terre , véritable atterrissage, se fasse en douceur et de manière respectueuse.

La naissance, comme passage vers la « place en terre », est une première étape pour se sentir le bienvenu et aller vers sa juste place.

Quelques conseils éducatifs :

Il est sage de procéder à un nettoyage énergétique de l’utérus, afin que chaque embryon qui arrive se sente accueilli, et non pas imprégné par l’histoire le précédant, . ni même par les histoires des ancêtres.

Être transparent sur la place de fratrie : chaque embryon qui s’est incarné dans le ventre maternel, même si c’est de manière extrêmement brève, compte. Tout compte : les fausses couches, les avortements, les jumeaux perdus … On est ainsi souvent plus nombreux en totalité que ce que la réalité montre: on compte ceux qui sont dans le monde visible et ceux qui sont partis dans l’invisible, sans avoir posé les pieds sur terre. Energétiquement, c’est important ! Si nécessaire, on fait un acte symbolique pour honorer ceux qui ne sont pas venus (planter un arbre, par exemple, fait partie de ces rituels).

 Ne jamais cacher à un enfant quoi que ce soit. L’enfant sait, l’enfant sent, et il vous “cherchera” jusqu’au moment où vous lui direz la vérité sur son histoire de vie. Choisir les mots adaptés à son âge, raconter son histoire de vie entre sa conception et sa naissance en la murmurant dans le creux de l’oreille, quand l’enfant dort ou de vive voix si vous en avez le courage

C’est en étant dans cette clarté et cette transparence que l’on est de bons parents (des parents trans-parents). C’est ainsi qu’on donne à notre progéniture toutes les chances de s’enraciner, à la manière d’un arbre - placenta. Afin qu’elle se sente la bienvenue sur terre et dans la cellule familiale. Quelle belle aventure que celle que vit l’être humain !

Et concrètement :

Pour (re)vivre en conscience la vie intra utérine : l’exercice du Balancement- Bercement, (adapté du Brain Gym) qui nous permet de se laisser mouvoir comme une algue au fond de l’eau, mais en même temps, nous demande d’être attentif à notre assise.

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Pour retrouver son centre : le nombril est le vestige de notre vie intra utérine et de ce lien au placenta. En Brain Gym, les “points du cerveau” ainsi que les “points d’équilibre” vont activer ce centre. En Chi Nei Tsang, les spirales autour du nombril, et en médecine tibétaine, le symbole du trèfle (double 8), que l’on peut inscrire autour du nombril vont également aller dans ce sens.

Quelques huiles essentielles peuvent être les bienvenues également :

  • celle de curcuma : pour libérer les traumatismes de séparation

  • celle de cardamome : pour intégrer le deuil de la vie intra utérine et notre arrivée sur terre

  • celle de limette : pour retrouver la joie de vivre, quand il y a trop de peine d’avoir perdu son placenta-jumeau. Elle est également idéale pour accompagner le travail émotionnel sur les jumeaux perdus

Le mot de la fin !

 C’est ainsi qu’ en quittant la vie intra utérine, en faisant le passage vers la vie terrestre, nous devons délaisser celui qui a fait office de miroir, de double, de jumeau. Alors que nous prenons notre première respiration et que nous nous adaptons à cette nouvelle manière de vivre, que nous réalisons que nous sommes matière incarnée et que nous avons un corps, il nous est demandé de faire un double deuil : le deuil du cocon qu’était l’espace utérin et le deuil du placenta .

MERCI LA VIE !

MERCI LA VIE !

Pour vivre et pour naître à nous-même, il va falloir commencer par mourir à la vie intra utérine. Nous comprenons alors combien il est sage et respectueux de laisser le cordon battre longuement avant de le couper et de laisser le placenta relié au bébé le temps nécessaire à l’intégration de la séparation.

Cette thématique est explorée dans mon livre “Des étoiles vers la terre”

Mes remerciements à mes sources d’inspiration :

Dr Olivier Soulier - stage d’embryologie

Elisabeth Wolf - Kinésiologie Périnatale

AUTOUR DE L'OREILLE

J'adore les mots que l'on entend de plusieurs manières : ils en-chantent, telle une douce mélodie,  mon oreille musicale. 

Ainsi, le verbe "résonner" éveille en moi quelque chose du cerveau droit, créatif, intuitif, émotionnel, vibratoire. 

Le verbe "raisonner", quant à lui, évoque l'hémisphère gauche, sa rationalité, son aspect plus rigide, précis, logique. 

Les 2 mots peuvent s'entremêler et créer un espace de résonance, à l'image de notre cortex (mot que l'on peut entendre  "corps - texte" ) : un hémisphère droit dédié à ce qui résonne, un hémisphère gauche en lien avec ce qui raisonne. Entre les 2, un corps calleux, qui permet la collaboration et la bonne entente hémisphérique

 

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Inspirée par une  formation donnée aux thérapeutes TOMATIS, et au sein de laquelle l'oreille et la naissance étaient au centre du partage des connaissances, je vous livre ici, quelques lignes autour du "bien entendre et bien s'entendre", du "bien-être et bien-naître". Avec en filigrane le rappel que la manière de venir au monde peut avoir un impact sur la relation au travail scolaire et au travail de manière générale.

 


I : A propos de l'oreille :  

Rien de nouveau ... Vous retrouvez les mêmes informations dans mon livre (entre parenthèses, la page où vous trouverez plus de détails)  et dans d'autres publications sur mon blog. 

En MTC, l'oreille, le rein, le pied partagent la même forme d'un germe et d'un foetus prêt à naître  (p.44). Ils entrent en résonance les uns avec les autres. 

La plante du pied, comme  l'oreille, mais aussi la paume de la main (les bras et les mains sont le prolongement du coeur) , sont des hologrammes.  Cette cartographie de notre corps en entier sur différents organes est le signe que tout est dans tout. En massant le lobe de l'oreille ou les orteils, vous détendez et réveillez le cerveau ! (p.34).C'est une autre manifestation de résonance.

Nous le savons : les pieds captent les vibrations de la terre comme les oreilles captent les vibrations du ciel. Entre 2, les reins font le lien entre le bas et le haut. 

En kinésiologie, on va penser à masser les reins pour renforcer l'écoute.

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Et en Brain Gym, l'exercice de l'éléphant (qui ne mentionne pas s'il s'agit de celui d'Afrique ou d'Asie !) entre en résonance avec l'expression "avoir une mémoire d'éléphant", dans un contexte de mémoire auditive. Vous le savez ou pas : l'éléphant se sert de ses pieds pour écouter les appels des autres hardes, grâce aux vibrations transmises au travers du sol, par les pas des autres éléphants, et ceci surtout quand il s'agit d'éléphants qu'ils connaissent. On est ici avec une reconnaissance de vibration sonore ! Bel exemple des liens entre pieds et oreilles.

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Revenons au corps humain : les reins sont reliés à la naissance et à la mémoire de nos ancêtres.(p.44) Quand nous venons au monde, nous sommes porteurs de l'histoire de nos ancêtres. Nous pouvons nous décharger des programmes et bagages encombrants de nos ancêtres, après une re-co-naissance de qui ils étaient. Indirectement, évoquer la naissance d'un ancêtre et son existence, c'est lui donner une vraie place et cela permet de mieux prendre la nôtre.  Pour cette raison, il est judicieux de monter un arbre généalogique jusqu'aux arrières-grands-parents. C'est ce qui, en tous les cas, fait sens et résonne dans ma pratique en tant que kinésiologue.

Les non-dits familiaux sont autant de mémoires silencieuses qui nous ont été chuchotées, murmurées  et qui sont parvenues au creux de notre oreille, mais qui n'ont pas le droit d'être révélées. Les secrets sont le plus souvent exprimés à demi-mots, et ce sont les générations suivantes qui risquent de les matérialiser à demi-maux. Gardons en tête que l'inter-dit, c'est aussi ce qui est dit entre les lignes ( ou entre les lignées ) et qu'au départ, la transmission des informations, d'une génération à une autre, est purement orale. C'est ainsi qu'elle est véhiculée. La force d'un secret, c'est que même s'il n'est pas entièrement révélé, les cellules du corps le stockent de manière silencieuse,  comme une empreinte, et un jour ou l'autre, d'une manière ou d'une autre - et ceci souvent au travers de pathologies importantes,- le secret se manifeste au travers du corps. 


II : l'oreille et l'écoute : "bien entendre ou bien s'entendre" : ou comment intégrer l'oreille dans son quotidien, dans la communication ...

Tout d'abord, in utero, le foetus développe sa capacité à reconnaître (re-co- naître) la voix de sa maman. Plus tard, les sons doux dirigés vers l'oreille du bébé, les murmures et les sons enchanteurs d'une maman qui se permet d'utiliser une autre vibration que celle de sa voix parlée, tout cela met l'enfant en résonance avec le coeur de la vie et ouvre des espaces. 

Plus tard, en période d'apprentissage, à l'école, il va être important de développer la mémorisation auditive

Pour ce faire, voici plusieurs outils : 

  • écouter le son de la voix (de sa propre voix) pour mieux mémoriser, pour se ré-approprier la connaissance (p.42)
  • utiliser un porte -voix, (les mains se placent devant la bouche, pour créer une forme de paravent) afin que la voix se dirige plus directement vers les oreilles et glisse à l'intérieur du corps (p.43)
  • répéter la même information au moins 3 fois.
  • adopter le mode "haute voix, murmurer, silencieux, murmurer, haute voix". 
  • masser vigoureusement les reins afin d'ouvrir la porte de l'oreille interne (la capacité à se parler à l'intérieur, à réfléchir efficacement en silence). Bon nombre d'élèves sont en difficulté scolaire car ils n'ont pas cette capacité liée au discours interne silencieux. (p.44)

Pour bien entendre et bien s'entendre : (p.110-111) communiquer en vibrant sur les mêmes ondes de fréquence ! Si une maman accompagne les devoirs de son enfant en privilégiant un langage visuel (tu vois, regarde, c'est écrit !) alors que son enfant utilise plutôt un langage auditif (entendre, écouter, parler, communiquer), il y a que peu de chances que les 2 s'entendent et que le courant de la communication passe réellement. C'est à l'adulte de s'adapter dans ce contexte d'apprentissage. 

Le constat, c'est que c'est très souvent la maman qui est en charge de l'accompagnement des devoirs. Quelquefois, les tâches sont réparties entre la mère et le père, en fonction des matières scolaires. Ce qui n'est pas entendu et compris par l'enfant, peut le devenir si l'autre parent se charge de le transmettre. Tout en question de complémentarité et d'équilibre. L'essentiel étant qu'il y ait une bonne entente entre le parent et l'enfant. L'énergie et la vibration transmises au travers de la voix ne sont pas identiques chez le père et chez la mère ... et c'est pour cette raison qu'il est intéressant de jouer avec cette complémentarité. 

Globalement, en tant qu'adulte, le  défi sera de plonger en soi pour écouter sa petite voix, tendre l'oreille en direction des autres, mais surtout en direction de" soi- m'aime". Développer des espaces de résonance douce avec soi-même, afin de favoriser le bien-être. 


 

III : du bien-naître au bien-être : 

J'aborde ici la question du rythme et du flux pendant la naissance, en mettant en lumière 3 étapes essentielles. 

1. le passage lui-même, (avec la venue au monde de l'enfant). 2. la coupure du cordon 3. la délivrance du placenta

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1. le passage de la naissance : 

Dans l'idéal, le moment de la naissance devrait manifester une complicité relationnelle entre la mère et le foetus, une forme de jeu (je) relationnel au travers duquel l'enfant à naître signale qu'il est prêt, que c'est le moment pour lui d'atterrir (arrivée sur la Terre). Le moment-clé, c'est celui de la perte des eaux. Bien souvent, ce moment est stimulé ! 

Toutes les provocations vont perturber ce rythme naturel, physiologique et vont laisser des traces comportementales,avec des enfants qui auront le plus souvent une relation à la gestion du temps difficile (géré par le cerveau gauche) et une difficulté à accepter les contraintes, les règles et globalement l'autorité, représentée ici par les médecins ou les sage-femmes, puis plus tard, par les enseignants et les parents.

Si l'enfant est né par césarienne, le temps d'adaptation entre le milieu aquatique - fluide  et l'environnement terrestre - matière est trop court pour être facilement intégré. Il risque de s'inscrire comme un choc, car le rythme imposé dans ce passage n'a pas pu se faire de manière respectueuse et douce.

S'il s'agit de césarienne programmée, pour arranger le corps médical, encore plus que par mesure de santé pour la maman, l'enfant risque de se sentir victime de la décision  externe de sa venue au monde. N'ayant pas pu se mettre en relation avec sa propre puissance, il gardera en mémoire qu'il n'a pas eu le choix et cela aura un impact sur les méridiens de l'harmonie - fluidité  (3R) et celui du choix (VB).

Pour réparer la césarienne je vous propose l'exercice de l'englobement-enveloppement (p24), dans lequel on enveloppe le corps de l'enfant, par un toucher doux mais ferme, permettant de créer la sensation de ce qui est, normalement, vécu dans une naissance par voie basse, - et ceci de la fontanelle jusqu'à la racine des pieds. C'est ainsi que l'on va intégrer la dimension physique du corps et faciliter la prise de conscience que l'on a atterri, dans le sens que l'on est arrivé sur terre. A répéter autant de fois que nécessaire, le contact tactile amenant toujours de la sécurité pour l'enfant et de l'apaisement de la culpabilité de la mère, si elle voulait éviter une césarienne  mais n'avait pas eu d'autre choix que celui-là.

2. Après la naissance proprement dite, vient la coupure du cordon ombilical, qui est souvent trop précoce et non respectueuse du rythme des battements de cette pulsion de vie. Il est recommandé et essentiel de laisser le cordon prendre son temps. Donner du temps à cette  transition, c'est imprégner toutes les phases de changement à venir de paix... Oh comme ce serait bénéfique d'avoir ce temps de pas - sage... !  

On comprend mieux que lorsqu'un enfant perd ses moyens en classe, alors qu'il a la sensation de connaître sa leçon sur le bout des doigts à la maison, c'est qu'il réactive les instants post-naissance, alors qu'il se sentait en sécurité in utero. Car la classe, c'est l'extérieur de l'utérus. Et le premier grand test ou examen qu'il a vécu, c'est celui de la naissance.

3. la délivrance du placenta : alors que l'enfant est né, une partie de lui reste encore à l'intérieur de sa mère : son placenta. Car le placenta appartient à l'enfant et représente une forme de double, de jumeau, de doudou. Il y a donc perte du côté de l'enfant, alors qu'il y a délivrance du côté de la maman, (pas toujours facile quand on doit aller rechercher ce placenta qui ne veut pas sortir spontanément, souvent le signe que la maman retient une partie de l'enfant - représenté par le placenta).

Avec cette dernière étape de naissance, on est avec un passage de la "place en toi" (qu'on entend "placenta") vers un autre défi : celui de la "place en terre" (qu'on entend "placentaire"). Les parents seront là pour faire grandir, à l'intérieur de leur enfant,  la sécurité, la confiance d'aller vers l'exploration du monde. C'est une histoire de c(h)oeur à c(h)oeur.

 


IV : les points des canaux énergétiques autour de l'oreille : 

Il existe de nombreux points d'acupuncture autour de l'oreille mais 3 d'entre eux attirent mon attention : situés sur une ligne "comme face à une porte d'entrée". Je n'ai pas de recul sur la manière de les utiliser ou de leur donner du sens en consultation mais je vous soumets simplement mes observations et mes réflexions.

 

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Hasard ou pas ... toujours est-il que la naissance est reliée à l'énergie des reins, que les reins partagent avec les pieds et les oreilles une même énergie en relation avec une forme de germe, d'embryon ou de foetus (p.44)  et que ces points "racontent" des histoires intéressantes si j'en crois le décodage de G. Athias ("le corps point par point").

Tout d'abord, le point 19 IG : dernier point de ce canal énergétique de l'intestin grêle. Le premier point est situé à l'extrémité de l'auriculaire (petit doigt ou doigt du secret : en lien avec l'expression "mon petit doigt m'a dit ").

Gérard Athias, évoque sur ce 19ème point une problématique à la naissance (forceps, fontanelle)... Etonnant, non ? ou plutôt non ... ce n'est pas étonnant si on accepte le lien qu'il y a entre la notion de travail de l'accouchement et le travail scolaire. 

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Car le travail scolaire et de manière globale, l'apprentissage (de la vie ou lié à l'école), exige de nous qu'on trie les informations à retenir, pour ensuite les assimiler. C'est exactement la fonction de l'intestin grêle en tant qu'organe. Or c'est un canal énergétique fondamental pour l'apprentissage. C'est sur le petit doigt qu'on se repose pour écrire. C'est également le 3ème point de ce canal que l'on va tapoter pour sortir de la confusion ou de l'inversion psychologique (point karaté). (p.37), avec la phrase "je m'aime avec tous mes défauts, toutes mes erreurs et toutes mes qualités".

A un niveau social, la notion d'intégration et d'assimilation signifie : se sentir intégré (dans la famille, en classe) , se sentir faire partie de.

L'intestin grêle en tant qu'organe représente notre 2ème cerveau, et c'est à ce niveau qu'est produite 85 % de sérotonine, hormone du bien-être (bien naître) et de la détente ! Tellement de choses se passent au niveau de notre ventre !

Mais ce n'est pas tout :  les méridiens de l'IG et du Coeur sont reliés : ils font tous les 2 parties de l'élément feu en MTC. Et c'est comme si pour le travail d'apprentissage par coeur, cette étape d'assimilation et de mémorisation ne peut se faire qu'en apprenant par le coeur et avec le coeur. Au travers des oreillettes du coeur. L'apprentissage doit se faire dans la joie, avec du feu et de la passion. C'est tout un défi, j'en conviens ! 

Alors je salue ici tous ceux et celles, petits et grands, qui ont besoin de passer par l'expérimentation et prioritairement par les mains pour intégrer, enregistrer, assimiler, les mains étant conductrices de nos actions et le prolongement du coeur.  Je pense à tous ces apprenants kinesthésiques dont l'école ne sait pas que faire mais dont il faudrait tenir compte beaucoup plus !  

Tout proche de ce 19 point IG, le  point 21 du Triple Réchauffeur. La particularité ici, c'est que c'est un point de porte ("porte d'oreille"), et par conséquent, avec une fonction et énergie particulières. Le méridien 3R est lié à la notion d'harmonie et de flux. Quand il dysfonctionne, on a l'impression de nager à contre-courant et d'être comme contrarié dans son rythme et dans le flux naturel des événements (on retrouvera les expressions : "je rame", "c'est galère"). C'est exactement ce qui se passe lors de déclenchement programmé de naissance : le rythme et le flux ne sont pas respectés ! 

Pour terminer, regardons encore le point 2 VB : on est ici avec le trajet énergétique lié aux choix, aux décisions. 

G. Athias mentionne les problématiques suivantes : conflit de séparation auditive / je dois être vigilant et attentif, à l'écoute (paranoïa dans une tonalité auditive) / besoin de localiser le bruit / besoin d'entendre ma mère (et d'autres encore, mais toutes en lien avec des histoires d'oreille et d'écoute). 

Le méridien de la vésicule biliaire est couplée à celui du foie, qui, lui,  nous permet de nous ouvrir aux changements et de concrétiser nos choix. Avec VB et Foie, on est dans l'élément Bois en MTC et c'est toute l'énergie contenue dans le printemps, et par conséquent dans la naissance. 

Quelquefois nous avons trop tendance à aller vers le "raisonner"  alors qu'il serait plus sage de faire un pas vers le "résonner". L'équilibre (et quand on parle d'oreille, on parle forcément du système vestibulaire et de l'équilibre) est juste entre les 2.

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Pour intégrer cette notion dans la matière, l'exercice des Points d'Equilibre nous y invite : 2 doigts posés derrière l'oreille, l'autre main sur le nombril , et voici une manière efficace de mettre en relation toutes les dimensions corporelles. A pratiquer des 2 côtés.  Il n'y a rien de tel que l'expérimentation par le corps, encore et encore. 

Et si l'essentiel, c'était simplement d'ouvrir nos écoutilles pour entendre mieux quels sont les choix à faire pour aller sur le chemin de notre légende personnelle


« Shanti, Shanti, la vie est enchantement ! L’essentiel est d’ouvrir les oreillettes du coeur et de créer des espaces de résonance  »

Avec toute ma gratitude pour le partage autour de vous. Je souhaite que ces lignes puissent résonner en vous.

Et si le coeur vous en dit, vous pouvez désormais vous abonner à mon blog : il suffit de cliquer au bas de la première page de mon site. 

LA NAISSANCE, UNE ECOLE DE VIE ?

Venir au monde, c’est quitter la Matrice qui a été notre premier cocon.

Partir à l’école pour la première fois, c’est quitter la Maison et sa Maman. Oui, je mets un M en majuscule à ces mots-là, et je souhaite que vos oreilles puissent entendre ce « AIME » qui se cache derrière cette lettre.

J’ai la chance d’avoir reçu un prénom ( peut-être l'ai-je soufflé à l’oreille de mes parents ?) qui commence par cette lettre M ! Si j’en crois, non pas mes yeux ou mes oreilles,  mais mon ressenti, le travail que j’ai effectué pour venir au monde a été plutôt de nature engagée et investie. Je garde la trace, dans mon lien au travail, un dynamisme et une volonté d’aller du côté de la vie, avec un petit côté de « peu importe les obstacles, j’ai de quoi les surmonter ». Donc, ce M, lettre initiale de mon prénom, je choisis de la manifester chaque jour en un

« Aime la vie, c’est au cœur de la vie qu’est la Magie (L’âme agit) ».

Pour aller plus en profondeur dans les compréhensions du Passage de la Matrice à la Matière, je vous propose de faire un petit tour du côté de Stanislas Grof, qui a répertorié 4 moments-clés (on parle de « matrices » ) dans le passage de naissance. C’est la notion de travail qui est au cœur de ces matrices.

La 1ère  « matrice » est celle de la vie intra utérine, avec l’univers amniotique et la sensation d’être comme un poisson dans l’eau.  Il arrive que  le fœtus ait  la nostalgie du paradis perdu.

La 2ème  « matrice » commence avec la rupture de la poche des eaux, qui marque la fin de la phase aquatique. L’environnement devient hostile, inhospitalier. Le fœtus a la sensation d’être emprisonné, étouffé et victime : il sent qu’il peut mourir si cela se passe mal. Si la 2ème phase est mal vécue, on peut garder comme trace des difficultés à surmonter les épreuves, une mentalité de victime, une inhibition d’action, une difficulté à prendre sa place sur terre,  au sein de la famille ou à l’école. 

La 3ème « matrice » est marquée par la descente du fœtus dans le bassin avec une nécessité de s’engager véritablement et beaucoup d’efforts à faire pour réussir le passage. Phase douloureuse avec la sensation d’un « Si cela continue encore longtemps, je vais mourir ». Si cette phase est vécue uniquement en négatif, on risque de retrouver, dans le quotidien,  des phobies et angoisses, une peur du lâcher prise, une hypervigilance du mental.

La 4ème  « matrice » est la phase d’expulsion qui est une libération. Elle marque la fin de l’union symbiotique et la formation d’un nouveau type de relation. Il faut mourir à la vie intra utérine pour naître à la vie sur terre : la coupure du cordon ombilical et le premier cri marquent ce PASSAGE DE LA MATRICE A LA MATIERE. Si on est là, sur terre, c’est que d’une manière ou d’une autre, on a triomphé !  

Sur terre, d'autres défis nous attendent : celui de s'incarner complètement - véritable travail d'in-corporation, dans lequel l'âme habite le corps et le fait rayonner. Celui de donner du sens à sa vie : on peut entendre derrière le mot "naissance", "né-sens", encore faut-il tendre l'oreille !  Naître à soi pour n'être que soi - notre essence ! Sacré programme ! 


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Revenons à la naissance proprement dite : l’univers intra utérin évoque bien évidemment la thématique de l’EAU.

Les reins et la vessie font partie de l’élément eau en MTC (médecine traditionnelle chinoise). Les REINS représentent la mémoire ancestrale. Nos lignées. Ils expriment les peurs. Ils sont reliés à la thématique de l’écroulement et de l’anéantissement (quand on a tout perdu, dans une faillite, ou quand on doit quitter son pays ou sa maison qui a été détruite). Peut-être êtes-vous sensibles aux problématiques des liquides et des liquidités ? Tout cela est contenu dans la thématique de l’eau et des reins.

Vous savez probablement donner un bon coup de reins pour avancer. Mais savez-vous veiller à ne pas trop vous é-reinter, en allant puiser dans vos reins trop de cette énergie de vie ? Car trop d’éreintement conduit au burn out !!!  C'est très actuel, ne trouvez-vous pas ? 

Dans cette approche ancestrale qu'est la MTC, les reins sont reliés au temps de naissance et entrent en résonance avec les oreilles et les pieds .  Une forme embryonnaire qui partage un même mystère.

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HISTOIRE DE CABINET :

Pour vous illustrer mes propos, et ce lien entre le travail de naissance et scolaire, je me permets de vous raconter une histoire de cabinet.

Un jeune garçon d'une dizaine d'années a d’importantes difficultés en calculs et en mathématiques. De nature plutôt créative, avec une intelligence globale et intuitive, il reste fermé à l’abstraction, à la logique. Il fait beaucoup d’efforts et il est plutôt volontaire. Mais dès qu’il se retrouve seul face à ses fiches de calculs, il est bloqué et perd ses moyens. De nombreux outils lui sont donnés, dont la pratique du Brain Gym, avec en priorité des exercices de latéralité, tels que les mouvements croisés et les huit couchés, afin de réveiller son hémisphère gauche. Même s’il progresse, et même si un travail transgénérationnel (généa-logique) a été fait,  et même si plein de pistes  pertinentes ont été suggérées, le déclic ne s’était pas vraiment fait ! Alors, je « reprends ma copie », et je décide de questionner encore et encore autour de la naissance de cet enfant !

Et c’est à ce moment-là que l’histoire se déroule, comme un tapis rouge …La maman me raconte, ou me conte (compte)  l'histoire des CALCULS RENAUX , en fin de grossesse. Je lui fais répéter le mot de "calculs rénaux", pour qu'elle entende et que son enfant entende et que tous les deux puissent mettre en lien le symptôme et la difficulté scolaire...

Cette maman a donc souffert de calculs rénaux  suffisamment importants et douloureux pour que soit décidé sur le champ une provocation, pour faire naître l’enfant. On peut se questionner dans quelle proportion, dans ce délicat équilibre autour du pas-sage de naissance, dans quelle  proportion l'enfant a compté. Y-avait-il urgence vitale et si oui, qui fallait-il sauver en premier ? La mère ou l'enfant ? 

La mère relate ensuite comment elle a eu peur de mourir, tellement la douleur la submergeait. Incroyable que cette information si essentielle et cruciale n'émerge que plusieurs séances après le début du suivi, alors que systématiquement, je me mets en quête de tous ces détails lors de l’anamnèse initiale et que je les obtiens . Comme si ce détail avait été occulté, nié, ou passé à la trappe ! Disparu du conscient de la maman, mais bien présent dans la mémoire cellulaire de l’enfant, qui est particulièrement anxieux et bloqué par ses peurs. 

Dans cette histoire de vie, plusieurs éléments peuvent être mis en avant.

Premièrement, il faut savoir que les reins résonnent avec le temps de la naissance. En mettant un enfant au monde, nos ancêtres prenaient le risque de mourir. Quand un petit grain de poussière se met en travers du processus naturel de la naissance, les peurs remontent à toute vitesse et nos cellules résonnent encore avec ces drames qui ne sont pas si éloignés de nous …

Dans la provocation, le rythme naturel de l’enfant n’est pas respecté. On peut imaginer sans peine qu’une provocation va faire monter l’adrénaline et le cortisol, hormones du stress…En quelques secondes, la maman doit faire face : elle n’a pas le temps de se préparer véritablement à laisser venir au monde son petit.  Avec pour répercutés dans le monde scolaire, toutes les peurs liées au chronomètre et à la gestion du temps !  

Certainement que le monde médical rétorquera que ce n’est « rien », une provocation ! Et bien moi, je maintiens : « rien », c’est l’anagramme de « rein » et également celui de « nier ». C’est exactement cela dont il s’agit ! Heureusement qu’en kinésiologie, on peut libérer et nettoyer les multiples facettes de ces traumatismes...

Quand le rythme de l’enfant, au moment de sa naissance, n’est pas respecté, il y a des chances pour que le cerveau gauche, qui lui gère la notion de rythme, de structure, de logique, ne se mette pas en place de manière naturelle. Dans cette histoire, il se peut que l’action de la provocation entraîne une réaction (inconsciente) chez l’enfant et qu’il bloque l’accès à tout ce qui est logique (selon le principe de "action - réaction"). Ce n’est pas dans la logique de vie, dans le processus naturel de naissance que de provoquer un accouchement. Bien évidemment, de nos jours, cela assure la vie … Mais où se trouve l’équilibre entre trop agir et laisser venir ? 

Autre élément intéressant de cette histoire : j’ai beaucoup travaillé avec cet enfant la mémorisation des tables de multiplications. Qui dit multiplication dit division… Derrière cet apprentissage se cache, symboliquement, une histoire : notre histoire embryologique. Un spermatozoïde rencontre un ovule, qu’il féconde. Une première cellule se divise en deux, et ensuite s'opère un processus de multiplication . Ainsi se met en route la vie. 

Ma stratégie de réussite pour les tables de multiplication, c’est d’apprendre par cœur les réponses (et non pas l’énoncé en entier), en les prononçant à haute voix, en utilisant le corps comme une caisse de résonance. Pour l'enfant en phase d'apprentissage, il ressent le fait que plus il fait résonner la réponse en lui et plus il écoute le son de sa voix, plus il s'enracine et plus il peut avoir confiance et faire face à cette matière scolaire ! 

Ainsi, les réponses pourraient être : 2,4,6,8,10… ou encore 3,6,9,12 … Mais systématiquement, cet enfant incluait le zéro dans la liste des réponses. Le zéro, c’est le rien. Le rien, c’est le vide … Le vide, c'est le premier grand saut quand on se sent appelé à venir prendre place dans un ventre maternel (moment de la conception) mais dans ce contexte, c'est, non seulement, faire le grand saut de la naissance mais c'est aussi le vide laissé dans le ventre de sa maman, une fois qu'il a pris sa première respiration.  

Subtilement, cet enfant, avec cette particularité dans sa manière de réciter les réponses, racontait à sa manière : "Du rien (zéro), je fais un pas vers la matière",  "je fais le pas sage de la matrice vers la matière !". Mais le stress autour de la naissance restant chez la maman, (elle est  d'ailleurs en souci pour la scolarité de son enfant, et dans une difficulté à lâcher pour faire totalement confiance), l'enfant n'a pas pu, jusque là, exprimer tout son potentiel. 

Next step ? Travailler conjointement (mère et enfant) en séance ce passage de naissance, afin de permettre à tous les deux d'expérimenter la confiance dans l'apprentissage de la vie. 

Enfant en difficulté scolaire, certes ! En difficulté dans les espaces qui lui demandent de raisonner, Mais quelle intelligence subtile en arrière-plan !!! Vibrant dans les espaces qui lui permettent de résonner. Et c'est certainement  cela le véritable cadeau de la vie.

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Au final, dans cette histoire, peut-être que la provocation aura pour sens une "pro-vocation", dans le sens "qui a pour vocation de" ... simplement trouver sa voie et ETRE SOI. C'est aussi cela le défi du thérapeute : accompagner ceux et celles qui viennent en consultation, pour transformer les situations et ressentis qui de prime abord semblent négatifs. Car c'est au coeur de la vie qu'est la magie ! 

Toute ma reconnaissance pour ces belles rencontres de cabinet, qui nourrissent mon coeur et mon âme.

29.8.2017

 

« Derrière une difficulté se cache souvent un trésor de vie »

  

DE LA NAISSANCE A LA CONNAISSANCE

Quand j'accueille un enfant dans mon cabinet de kinésiologie, j'écoute sa maman me raconter la période de grossesse et la naissance. 

Les mots choisis par la maman pour évoquer le temps de l'accouchement racontent quelquefois des maux physiques mais également des maux émotionnels et énergétiques.  

Je deviens alors une oreille attentive, récoltant les mots qui racontent les maux...

Au-delà des mots entendus par mes oreilles, je capte également l’histoire derrière l’histoire, expérimentant encore et encore le lien que fait la MTC entre les oreilles, les reins et les pieds. 

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Ce schéma met en avant le fait que l’embryon est relié à l’énergie des reins et par conséquent, aux mémoires ancestrales. En effet, au moment de notre naissance, la lignée est derrière (ou avec) nous et leurs histoires également.

L’utérus (je préfère le mot « matrice » avec sa lettre M ) a été  terre d’accueil de l’embryon et du fœtus pendant 10 mois lunaires. 280 jours, avec des instants magiques tels que le 22ème jour (le cœur se met à battre) et le 40ème  ( c'est au 40ème jour que l'âme s'incarne par la fontanelle) et bien évidemment celui de la naissance proprement dite. 

L’étape de naissance est exigeante : véritable atterrissage (on arrive tout de même sur terre la tête la première) qui demandera un long travail d’incorporation, d’intégration du corps et de la matière. Pas tout simple au regard des 9 mois passés à flotter et à expérimenter l'apesanteur…

On oublie trop souvent que cela passe tout d’abord par accepter de se séparer du placenta qui représentait un prolongement de soi, sorte de jumeau ou de doudou. Cette phase est souvent plus douloureuse et délicate que de quitter le bain amniotique. Mais c'est une étape indispensable pour prendre sa place sur terre (« place en terre » = placentaire).

C'est à partir de l'espace sacré du coeur que l'on va pouvoir de se donner le droit de sortir des rôles dans lesquels le clan, consciemment ou inconsciemment,  cherche à nous maintenir. Pour véritablement naître à soi-même, il va falloir dépasser  limitations (l'imitation) et interdits ( inter-dits). Etre soi, c'est oser cesser d'être ce que les autres veulent que l'on soit ou ce que l'on pense que les autres veulent que l'on soit. 

Je vous propose deux exercices pour se sentir à sa place et s'ancrer dans la matière :

·      Pour développer sa place sur terre et au sein du clan : légèrement accroupis, les hanches souples, (posture de danse tribale)  marteler le sol en affirmant à haute voix : je m’appelle (+ prénom) et je  choisis d’être moi, solide dans mon enracinement à la Terre-Mère, libéré des entraves et des histoires non résolues de mes ancêtres. 

·       Pour développer sa place dans la fratrie : mouvements croisés de côté, en affirmant : je choisis de déployer mon potentiel et mon être infini,  je choisis l’eXpansion de mon potentiel.      

 Rien d’étonnant donc à ce que la vie nous propose maintes et maintes fois de rejouer ce passage de naissance. En effet, on retrouvera ce passage initiatique qu'est la naissance au travers du travail scolaire et au travers de la relation que nous entretenons avec notre travail.

Ainsi, si votre enfant ressent du stress dans sa scolarité, il peut être utile d’observer à quel moment la difficulté d’adaptation entre en jeu ( le stress exprime une difficulté d'adaptation). Ainsi, si le stress est à son maximum avant le test, c'est en lien avec la vie intra-utérine. Si c'est plutôt pendant le test ou l'examen, c'est au moment de la naissance, au travers de cette notion de passage. Si le stress subsiste après le test, ce sont les premiers instants de vie qui sont en jeu. 

Il est également fondamental de décoder ce qui est exprimé, verbalement ou non verbalement. Un enfant qui dit sans cesse : " c'est trop difficile, je ne vais pas y arriver " exprime ce qui s'est passé au moment de son engagement pour sortir du ventre maternel et au moment de l'expulsion. Celui qui a de la peine à s'enraciner peut être encore sous l'influence énergétique de la péridurale qui insensibilise le bas du corps et empêche de ressentir le contact avec la terre. Vous comprendrez aisément que provocations, péridurales, césariennes laissent des traces énergétiques qu'il sera sage de nettoyer et libérer...

Mais revenons à vous ! Comment êtes-vous dans votre travail ? Comment vous engagez-vous ? Acceptez-vous un travail qui ne vous correspond pas ? Etes-vous vraiment dans votre expansion ? Avez-vous un besoin viscéral de reconnaissance ?  

Prendre le temps de mettre des mots sur le travail de naissance ( le nôtre et celui de nos enfants) nous ouvre des portes, car naissance, connaissance, reconnaissance vibrent en résonance et sont intimement liés. 

plus d'infos sur : http://www.kinessence.ch/cours/