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QUELQUES CLES FACE AUX DEFIS SCOLAIRES

Une des clés pour faciliter l’accès aux défis du monde scolaire, c’est l’accès au “discours interne”, qui est cette petite voix qui nous permet de réfléchir en silence, dans notre  tête. Sans faire de bruit !

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Or l’enfant, dans son plus jeune âge, a besoin de commenter à haute voix ses faits et gestes. Il accompagne ainsi par le son de sa voix  ses jeux et plus tard, ses premiers apprentissages. C’est ainsi qu’il comprend le mieux, qu’il intègre véritablement, son corps lui offrant une caisse de résonance à ce que son cerveau essaie de structurer.

Vers l’âge de 9-10 ans devrait se mettre en place une fonction dans son cerveau lui permettant de se parler intérieurement, pour réfléchir activement et efficacement. Chez bon nombre d’enfants, ce discours silencieux ne s’enclenche pas ou que partiellement. L’enfant fait pourtant de son mieux mais c’est vraiment comme si sa réflexion tournait “dans le vide”.

Oh combien cela doit être rageant et frustrant pour ces enfants-là ! C’est comme s’ils étaient devant une porte fermée à double tour !

Et pourtant, il est super simple de remédier à cette problématique.

La clé se trouve dans la Médecine Traditionnelle Chinoise qui reconnaît dans les oreilles, les pieds et les reins un même espace de résonance :

à la base, une même forme embryonnaire, un germe qui n’attend que le développement de son potentiel

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Il suffit de frotter ou masser les reins, qui sont en quelque sorte les grandes oreilles de notre corps. De par leur position centrale, entre le haut (oreilles) et le bas (pieds) du corps, les reins nous ouvrent des portes pour un meilleur enracinement et une meilleure écoute.

L’écoute

  • au travers de l’oreille externe, qui capte les sons et les bruits à l’extérieur

  • et au travers de l’oreille interne ( l’écoute de notre petite voix qui nous guide pour nos choix et cette fonction du discours silencieux, nous permettant de réfléchir activement)

Masser les reins, ce n’est pas rien ! C’est idéal pour que la petite voix fasse du bruit à l’intérieur et que le cerveau intègre le contenu de la réflexion. Cela donne presque un super pouvoir : celui d’entendre ce qu’on se dit de manière silencieuse !

Alors oui, on pourrait également proposer le “massage des oreilles” du Brain Gym et cela fonctionnerait aussi bien. Mais la valeur ajoutée du massage des reins, c’est l’amélioration de l’enracinement.

Si l’on est déraciné et que l’on n’a pas conscience de nos racines, on « flotte » et on « vole » et l’attitude corporelle est celle d’une “fuite vers le haut”. Dans ces conditions, notre capacité à réfléchir ne peut pas descendre dans la matière !

D’autre part, en frottant nos reins, on chasse nos peurs et celles de nos ancêtres (le méridien Reins étant en lien avec les peurs) : nos mains qui massent vers le bas du corps signifient également qu’on est libres de redonner ces peurs à la terre, qui se chargera de les recycler.

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On gagne ainsi en confiance et c’est génial ! Confiance dans notre intelligence, confiance dans notre potentiel, confiance face aux acquisitions scolaires !

On retrouve ainsi notre potentiel, grâce à la densification de notre corps. Intégrer complètement notre corps, c’est bien le défi de notre passage sur terre et de notre incarnation. Grâce à cette pratique sur les reins, on est plus présent, plus concentré, plus actif dans la réflexion. Une réflexion qui devient plus dense, plus concrète, plus “corporelle”. Je vous rappelle en passant que la concentration commence par les pieds (par cet enracinement, qui montre que l’on accepte d’être ici et maintenant).

A utiliser largement pour le travail en classe (qui nécessite de “travailler dans sa tête”), pour les évaluations, les tests et les examens, et également pour les devoirs. C’est assurément un pas vers la clé du succès …. et il serait dommage que cette pratique si simple à mettre en place ne se transmette pas de bouche à oreille.

Il est bon de savoir que le massage des reins est aussi l’idéal pour l’apprentissage des langues étrangères. En effet, notre cerveau, quelquefois, identifie un danger dans le fait d’apprendre une langue étrangère (étranger = danger). “Danger et étranger “repérés par le cerveau reptilien, et qui vienneNt se mettre en opposition à la langue maternelle, que l’embryon reconnaissait déjà en vie intra utérine et qui lui offre la sécurité. Si, par le passé, des ancêtres ont été confrontés à des déracinements, on peut faire lâcher le stress en lien avec la généalogie, et ainsi permettre à l’oreille de s’ouvrir aux nouvelles mélodies de ces langues que l’on dit étrangères.

En guise de conclusion : pas besoin d’attendre l’âge de 9-10 ans pour pratiquer le massage des reins et il serait vraiment dommage de ne pas penser à l’introduire dans le cadre familial et scolaire ainsi que sur votre lieu de travail. Ceci d’autant plus que nos corticosurrénales - ces petites capsules disposées juste sur les reins et produisant l’hormone de stress appelé le cortisol - ont besoin de la chaleur de nos mains pour se recharger et pour ralentir le rythme. C’est un bon moyen de s’éviter un burn out !

A bon entendeur, salut !

Mes chaleureux remerciements à Agnès Schüpbach, géniale illustratrice de “Génial” ( livre et jeu) ainsi que des illustrations du jour !

www.kinessence.ch/mes-ouvragesd

COEUR & APPRENTISSAGE
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Ecrire me met le coeur en joie ...Alors j'en profite un peu, beaucoup, passionnément ou à la folie ! 

Mon plaisir aujourd'hui , c'est de vous offrir, en toute humilité, quelques lignes en relation avec l'expression "APPRENDRE PAR COEUR" et "SAVOIR PAR COEUR".

On le sait bien : il n'y a pas d'apprentissage efficace sans plaisir et sans joie. La motivation est le moteur de la réussite, et la clé d'une bonne concentration. 

On comprend aisément qu'il n'est pas si simple pour les élèves d'avoir  le coeur à l'ouvrage quand les apprentissages leur semblent dénués de sens ( et dénués d'essence). 

N'est-ce pas aux adultes (enseignants et parents) de donner du sens à ce que les enfants viennent expérimenter et découvrir sur terre ? N'est-il pas de leur responsabilité de transmettre la conscience qu'"apprendre par coeur" signifie aussi "à prendre avec le coeur" ? 

Et pourtant, ce sont le plus souvent les enfants de ce 3ème millénaire qui sont les guides des parents et qui viennent leur rappeler combien les adultes font fausse route et ont trop souvent délaissé la voix / la voie du coeur. 

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Plongeons au coeur de la thématique du jour : dans l'Antiquité, le coeur était considéré comme le siège des émotions, des passions, de la volonté, du courage, de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire. Pour Aristote, pensée et émotions étaient logées dans le cœur. "Savoir par cœur" signifiait donc « de mémoire ». L'expression elle-même de " savoir par cœur » date du  XIII ème siècle.

Au fil du temps, le cœur a eu une connotation féminine et la tête (le cerveau) une connotation plus masculine,  avec un  rôle de « chef » et de « poste de commande.

Mais en réalité, les 2 font la paire et sont complices : il y a une réelle communication entre les 2 et de nombreux articles scientifiques évoquent ce lien. C'est parfait pour moi... ainsi je n'ai pas à me prendre la tête avec des éléments complexes et je peux simplement laisser mon coeur  se mettre en résonance avec ce qui me semble essentiel à vous transmettre !!! 

 

COEUR ET CERVEAU

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Le cœur est un organe auto-animé, qui nous envoie des signaux émotionnels et intuitifs pour diriger notre  vie.

Le coeur possède son propre cerveau, un système nerveux indépendant possédant environ 40 000 neurones, comme ceux que l’on trouve dans les centres corticaux. Chaque neurotransmetteur trouvé dans le cerveau se retrouve également dans le coeur.

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Le coeur échange des signaux avec l’amygdale,  petite zone en forme d'amande située dans le système limbique et responsable de tous les processus de réaction émotionnelle : elle est capable de court-circuiter le cortex, parce qu’elle réagit avant lui. Elle compare l’information entrante avec la mémoire émotionnelle conservée et évalue ainsi la signification d’un événement, pour nous faire entrer dans une réaction de fuite ou de lutte.

D'un point de vue neurologique, le coeur est en relation permanente avec le cerveau, même s'il n'est pas toujours d'accord ! Mais c'est une relation "main dans la main"

A garder en mémoire : 

1. Davantage de messages et de signaux circulent du coeur vers le cerveau que dans l'autre sens ! 

2. le coeur a un vaste champ électromagnétique que l'on peut détecter à plusieurs mètres du corps

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En kinésiologie, l'exercice de Cook est l'idéal pour favoriser la détente et se connecter à sa dimension d'ouverture du coeur. En le pratiquant, on se donne la possibilité d'amplifier le champ électromagnétique cardiaque, créant des états de cohérence avec des ondes  cérébrales bénéfiques. (le champ électromagnétique du coeur est 5000 fois plus puissant que celui du cerveau, nous dit Prof  Henri Joyeux !)

Cette pratique  se fait en 2 temps : de préférence debout, dans une posture de verticalité et d'alignement.

1. replier les mains sur le chakra du coeur et croiser les pieds. Se laisser glisser à l'intérieur de soi, pour simplement écouter les battements du coeur et laisser la paix s'installer. Sans jugement, juste dans l'observation de ce qui est à cet instant. Cette première partie va remettre en circulation l'énergie du huit (lemniscate ou signe de l'infini).

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2. puis décroiser les pieds et les mains, laisser les doigts se reposer les uns sur les autres, décoller les bras du tronc, comme pour laisser de l'espace sous nos ailes, et observer les sensations : picotements, chaleur, doigts comme aimantés...

Les bénéfices de cet exercice sont un apaisement du coeur, une harmonisation du rythme cardiaque et une amplification de notre champ électromagnétique. 

Pratiqué en duo avant les devoirs (maman et enfant), il apporte vraiment un soutien énergétique indispensable, avec une baisse de cortisol assurée ! Le stress s'envole et la paix du coeur s'installe.

Pratiqué en groupe, il transforme littéralement l'atmosphère et le taux vibratoire de la pièce. 

Il peut être proposé,

a. en début de phase de mémorisation (ou d'apprentissage)pour  se mettre en bonne disposition,  générer de bonnes ondes et être dans le flux. Pour favoriser le double processus de décontraction et de concentrationon peut porter son attention dans la région du cœur, en respirant profondément et lentement au travers du coeur, tout en se connectant à la sensation de chaleur qui s'y dégage. Et encore visualiser que le cœur envoie le sang dans chaque cellule du corps, permettant au corps ,dans son entier, d'être le véhicule de l’apprentissage.

b. à la fin d'une phase d'apprentissage, on peut l'utiliser comme un geste corporel permettant de sauvegarder les informations en conscience, et comme un moment de récompense d'avoir pris le temps de bien travailler. C'est une phase d'enregistrement, telle qu'on la ferait à l'ordinateur, pour ne pas perdre les dossiers ! 

On peut y ajouter des mots-clés à réciter comme un mantra (confiance, sérénité...) ou encore un objectif soutenant la posture : 

« Je choisis de me mettre en résonance avec la vibration de mon coeur profond,
je m’accorde avec mon rythme intérieur, je suis créateur / créatrice de mon harmonie” »
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L'exercice de Cook nous a permis de faire le lien entre le coeur-organe et le coeur-énergie. Regardons maintenant ce qui se passe du côté des canaux énergétiques, tout en faisant des liens avec les organes concernés.   

Tout d'abord, le méridien du coeur : avec un premier point sous l'aisselle et un dernier point à l'extrémité interne de l'auriculaire. Il nous rappelle combien les mains sont reliées au coeur et à la circulation d'énergie et d'amour.

Sur l'externe de ce petit doigt, on trouve le méridien intestin grêle, qui nous enseigne à apprendre de nos expériences. L'organe intestin grêle a pour fonction principale le tri (alimentaire et émotionnel), l'absorption, l'assimilation et l'intégration. Et c'est vraiment là la clé de l'apprentissage : quelles informations est-il important de garder, comment les trier, comment les intégrer, comment les stocker dans la mémoire ? On est ici avec notre 2ème cerveau !!!

On pourrait dire que ces 2 méridiens, situés sur un même doigt, font la paire. Ils font d'ailleurs tous les 2 partie de l'élément Feu en MTC et sont associés à la joie et à l'été.

Petit retour du côté des organes : nous avons vu que le coeur a son propre réseau de neurones et de neurotransmetteurs. C'est également le cas pour l'intestin grêle, qui assure la production de 85 % de sérotonine, le neurotransmetteur de la sérénité et du bien-être. Incroyable, non ? 

Le coeur, en tant qu'organe, est indissociable de son enveloppe, appelée péricarde. Cette enveloppe doit rester souple, afin que le coeur puisse battre joyeusement. Face à l'apprentissage, il est important de privilégier la détente : pas de réel apprentissage dans le stress et la dureté, dans le jugement de soi et dans la culpabilité.  Le méridien associé au péricarde est le maître du coeur : avec un premier point sur la poitrine et un dernier point sur le majeur et encore avec un point très important dans le creux de la main ( ou dans le coeur de la main). Pour soutenir l'énergie du maître du coeur, il est bon de se souvenir de cette phrase : 

« je me pardonne toutes mes limitations, toutes mes imperfections, toutes mes difficultés, toutes mes incohérences. Je m’accorde de la tendresse et je favorise la souplesse en moi. »
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« Apprendre par coeur ou à prendre avec le coeur ? »

C'est en étant pleinement dans le corps et dans le coeur que l'on va faciliter la mémorisation. Quand le coeur n'y est pas, quand on ne trouve pas de sens (d'essence) à l'apprentissage, cela risque toujours plus compliqué ! C'est peut-être que là, de bonnes stratégies peuvent soutenir et alléger le travail de mémorisation.

Quelques points essentiels à connaître : 

La mémorisation est nettement plus efficace quand on prononce à haute voix, afin de laisser résonner en soi les vibrations générées par les informations à mémoriser .Trop souvent les élèves se contentent de lire ou de mémoriser en silence (dans leur tête !).   

Le travail à voix haute sollicite plus la respiration (pas de son si l'air ne passe pas par les cordes vocales), et donc amène plus d'oxygène au cerveau, surtout si on y met une intention de densification. A l'inverse, on est souvent en mode apnée quand on travaille uniquement dans sa tête, et par conséquent, on est assez inefficace.

Il est essentiel d'écouter le son de sa voix, afin de la diriger en direction des oreilles, et à l'intérieur du corps et du coeur (vers les oreillettes ). Quand on va rechercher une information,  c'est à l'intérieur de soi qu'on va, pas en dehors de soi !

Oui, il  faut un peu plus de courage (ce mot est dérivé du mot "coeur") pour répéter à haute voix, car on ne peut plus s'échapper dans ses pensées et on est confronté à soi-même (soi-m'aime) et à ses difficultés. Apprendre nous demande de nous mettre dans une position d'ouverture et de compassion vis-à-vis de soi-même.

Pas d’apprentissage véritable sans implication personnelle de l’apprenant, sans véritable cohérence entre l’intention (ou l’obligation) d’apprendre et l’énergie  disponible pour cet apprentissage.

Pas de mémorisation efficace sans concentration : être concentré, c'est être dans son centre. Et son propre centre, c'est le coeur. Ce coeur qui se situe à mi chemin entre le cerveau et l'intestin.

Tant qu’il y déconnexion entre le corps, le cœur et les cerveaux, (cortex et 2ème cerveau) l’apprentissage ne sera pas optimal. Il est essentiel de les mettre en résonance les uns avec les autres.

Il est important de retrouver la joie de l’apprentissage et de pouvoir « s’en donner à cœur joie ». Quelquefois, il suffit de se poser la question : comment puis-je mémoriser ces informations avec plaisir ? des supports tels que la mise en évidence par des couleurs, ou par un jeu de petites cartes, ou par des mouvements ...tout est bon à essayer ! Mais cela suppose de choisir d'être acteur de ce travail de mémorisation. A prendre avec le coeur, par amour pour soi.

 

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Du fond du coeur, que ces quelques lignes puissent accompagner et soutenir ceux et celles qui ont en besoin.

Avec toute ma gratitude pour vos partages

 

 

 

DE LA NAISSANCE A LA CONNAISSANCE

Quand j'accueille un enfant dans mon cabinet de kinésiologie, j'écoute sa maman me raconter la période de grossesse et la naissance. 

Les mots choisis par la maman pour évoquer le temps de l'accouchement racontent quelquefois des maux physiques mais également des maux émotionnels et énergétiques.  

Je deviens alors une oreille attentive, récoltant les mots qui racontent les maux...

Au-delà des mots entendus par mes oreilles, je capte également l’histoire derrière l’histoire, expérimentant encore et encore le lien que fait la MTC entre les oreilles, les reins et les pieds. 

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Ce schéma met en avant le fait que l’embryon est relié à l’énergie des reins et par conséquent, aux mémoires ancestrales. En effet, au moment de notre naissance, la lignée est derrière (ou avec) nous et leurs histoires également.

L’utérus (je préfère le mot « matrice » avec sa lettre M ) a été  terre d’accueil de l’embryon et du fœtus pendant 10 mois lunaires. 280 jours, avec des instants magiques tels que le 22ème jour (le cœur se met à battre) et le 40ème  ( c'est au 40ème jour que l'âme s'incarne par la fontanelle) et bien évidemment celui de la naissance proprement dite. 

L’étape de naissance est exigeante : véritable atterrissage (on arrive tout de même sur terre la tête la première) qui demandera un long travail d’incorporation, d’intégration du corps et de la matière. Pas tout simple au regard des 9 mois passés à flotter et à expérimenter l'apesanteur…

On oublie trop souvent que cela passe tout d’abord par accepter de se séparer du placenta qui représentait un prolongement de soi, sorte de jumeau ou de doudou. Cette phase est souvent plus douloureuse et délicate que de quitter le bain amniotique. Mais c'est une étape indispensable pour prendre sa place sur terre (« place en terre » = placentaire).

C'est à partir de l'espace sacré du coeur que l'on va pouvoir de se donner le droit de sortir des rôles dans lesquels le clan, consciemment ou inconsciemment,  cherche à nous maintenir. Pour véritablement naître à soi-même, il va falloir dépasser  limitations (l'imitation) et interdits ( inter-dits). Etre soi, c'est oser cesser d'être ce que les autres veulent que l'on soit ou ce que l'on pense que les autres veulent que l'on soit. 

Je vous propose deux exercices pour se sentir à sa place et s'ancrer dans la matière :

·      Pour développer sa place sur terre et au sein du clan : légèrement accroupis, les hanches souples, (posture de danse tribale)  marteler le sol en affirmant à haute voix : je m’appelle (+ prénom) et je  choisis d’être moi, solide dans mon enracinement à la Terre-Mère, libéré des entraves et des histoires non résolues de mes ancêtres. 

·       Pour développer sa place dans la fratrie : mouvements croisés de côté, en affirmant : je choisis de déployer mon potentiel et mon être infini,  je choisis l’eXpansion de mon potentiel.      

 Rien d’étonnant donc à ce que la vie nous propose maintes et maintes fois de rejouer ce passage de naissance. En effet, on retrouvera ce passage initiatique qu'est la naissance au travers du travail scolaire et au travers de la relation que nous entretenons avec notre travail.

Ainsi, si votre enfant ressent du stress dans sa scolarité, il peut être utile d’observer à quel moment la difficulté d’adaptation entre en jeu ( le stress exprime une difficulté d'adaptation). Ainsi, si le stress est à son maximum avant le test, c'est en lien avec la vie intra-utérine. Si c'est plutôt pendant le test ou l'examen, c'est au moment de la naissance, au travers de cette notion de passage. Si le stress subsiste après le test, ce sont les premiers instants de vie qui sont en jeu. 

Il est également fondamental de décoder ce qui est exprimé, verbalement ou non verbalement. Un enfant qui dit sans cesse : " c'est trop difficile, je ne vais pas y arriver " exprime ce qui s'est passé au moment de son engagement pour sortir du ventre maternel et au moment de l'expulsion. Celui qui a de la peine à s'enraciner peut être encore sous l'influence énergétique de la péridurale qui insensibilise le bas du corps et empêche de ressentir le contact avec la terre. Vous comprendrez aisément que provocations, péridurales, césariennes laissent des traces énergétiques qu'il sera sage de nettoyer et libérer...

Mais revenons à vous ! Comment êtes-vous dans votre travail ? Comment vous engagez-vous ? Acceptez-vous un travail qui ne vous correspond pas ? Etes-vous vraiment dans votre expansion ? Avez-vous un besoin viscéral de reconnaissance ?  

Prendre le temps de mettre des mots sur le travail de naissance ( le nôtre et celui de nos enfants) nous ouvre des portes, car naissance, connaissance, reconnaissance vibrent en résonance et sont intimement liés. 

plus d'infos sur : http://www.kinessence.ch/cours/