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DYSCALCULIE & ERREURS DE CALCULS : quelles solutions ?

Notre conception, notre naissance et notre mort sont inscrits sur le grand calendrier de la vie, avec une heure, un jour, un mois et une année bien précis.

Certains d'entre vous chercheront à percer le mystère de la combinaison des chiffres de leur arrivée sur terre, pour mieux faire connaissance (co-naissance) avec eux-mêmes. Cependant, l’instant exact de votre conception vous restera à tout jamais cachée, tout comme celui de votre passage vers l’au-delà. Entre deux - ou entre temps - notre temps sur terre nous demande d'être à l'aise avec les chiffres et d'entrer dans une vision chrono-logique du temps. 

Je vous propose ici quelques pistes pour amener plus de joie dans cet apprentissage autour des chiffres et des calculs. 

1.     LES CHIFFRES

Un premier constat : même après de longs suivis  logopédiques en logico-maths, il arrive que certains enfants se sentent comme étrangers avec les chiffres et les calculs. Comme si une partie d’eux-même ne réussissait pas à entrer dans ce mystère.

Intellectuellement, c'est OK (il y a re-connaissance ) mais le corps déclenche une réactivité sur le chiffre. Grâce au test neuro-musculaire propre à la kinésiologie, on peut mettre en lumière les chiffres non intégrés profondément. Et c'est un avantage mais la simple observation de la posture et des mimiques de l'enfant, face à certains chiffres, va déjà nous éclairer. 

Quelques pistes pour aller vers l'intégration des chiffres (de 1 à 9) : 

Revenir tout d'abord à l'essentiel : l'approche par le corps et par les organes sensoriels, de manière consciente.

  • Regarder, observer la forme ( ou plutôt faire observer) les boucles, les angles... 
  • Raconter, commenter les boucles et les angles
  • Intégrer, incorporer, inscrire dans le creux de la main, qui est un puissant réceptacle et émetteur d'énergie. Graver intensément. Dans cette troisième étape, il s'agit de combiner le sens visuel (regarder), le sens auditif (prononcer à haute voix, en s'écoutant) et le sens tactile (sentir et ressentir). Idéalement, répéter trois fois chaque chiffre, et dans chaque main (pour densifier le réseau de neurones qui se crée à chaque nouvelle expérience). A renouveler autant que nécessaire...

Cette technique d'intégration est à la fois très simple et très puissante. Et accessible à toutes les mamans et tous les enseignants. Pour ma part, je suis certaine que si les logopédistes s'y mettaient, leur suivi serait plus rapidement efficace. C'est la combinaison des trois portes d'entrée visuelle, auditive et kinesthésique qui fait la clé du succès.

Qu'observe-t-on ? 

Des angles dans les chiffres de la première colonne, des boucles dans la troisième colonne, et à la fois des angles et des boucles pour le 2 et le 5.

Le chiffre 8 reste à part, mettant en évidence une symbolique : ce qui est en haut et comme ce qui est en bas. Très souvent pratiqué sous sa forme de huit couché, en kinésiologie et dans d'autres approches, il est signe de l'infini et se fait la manifestation de la fluidité.

A noter que l'organisation des chiffres de 1 à 9 est représentée ici telle qu'on l'appréhende en psychogénéalogie. Les chiffres non intégrés font très souvent du sens. 

2. LE ZERO 

Saviez-vous que l'étymologie du mot "chiffre" signifie le vide ? 

Ce chiffre zéro (et son vide) est particulier car le mystère de la vie part de ce vide. C'est la première étincelle liée à notre conception qui nous embarque dans la grande aventure humaine. Il peut être intéressant de, consciemment, reproduire une mudra (un geste des doigts) en réunissant le pouce (méridien Poumon en MTC, lié à la respiration terrestre, thématique du souffle et de l'estime de soi) et l'index (méridien du Gros Intestin, lié à la respiration embryonnaire, et thématique du lâcher prise). Le vide ne peut exister que par son plein (la forme des doigts dans cette mudra). On peut d'ailleurs se faire rejoindre les mudras de chaque main, comme des ailes de papillon, puis décider, d'un geste vif, de le laisser s'envoler. 

Pour revenir au zéro : trop d'enfants disent de manière anodine "je suis nul", "je ne vaux rien", "je suis zéro". Toutes ces paroles - mais c'est également vrai si ces mots sont prononcés silencieusement, comme des pensées - ont un impact sur la mise en disponibilité du système corps-cerveau. Concrètement, ces mots créent du stress.

Apprenons aux enfants qui nous entourent à mettre des vrais mots sur leurs émotions : je me sens démotivé, découragé, désorienté, perdu ... (et non pas : rien, zéro, nul...). Eveillons-les au pouvoir des mots ! 

3. LES ERREURS DE CALCUL 

Petit retour en arrière : que fait une femme qui a envie d’être enceinte ? Elle calcule, elle prend note de son ovulation, elle prévoit les jours favorables. Très souvent dans une attitude de contrôle, elle cherche à maîtriser l'heure, le jour et le mois idéaux pour son projet de maternité. Elle aborde le mystère de la vie sous un angle temporel, logique. Quelquefois, l'horloge biologique avance et il est temps de s'y mettre ! 

Si l'enfant arrive alors qu'il n'était pas prévu dans le calendrier, la future maman évoquera une erreur de calcul dans son cycle, disant qu'elle a mal calculé. Ou peut-être cachera-t-elle ce détail ? Mais nous pouvons compter sur l'enfant qui, lui, risque d'être en difficulté d'apprentissage sur cette matière tant qu'on ne le lui aura pas raconté.  Car souvent compter et raconter vont de pair ! Et la parole est libératrice ! 

Si la femme oublie, consciemment ou inconsciemment, sa contraception, et se retrouve enceinte, la question à se poser est : en quoi c'est une solution à ce moment-là, dans ces circonstances-là ? Qu'y-a-t-il à comprendre dans son histoire personnelle et en rapport avec la grande histoire de son clan ? Rien n'est laissé au hasard et les grands architectes de l'univers sont de puissants calculateurs. Il suffit de poser un regard tel qu'il se pratique en psychogénéalogie pour découvrir des liens de dates entre les membres d'un même clan. Tout est organisé comme du papier à musique.

La femme peut également être sous l'emprise de croyances limitantes :

  • croyance personnelle, tout d'abord, certaine qu'elle va mettre du temps à être enceinte. L'enfant risque alors d'avoir de la peine à sortir de cette vision du temps "globale et diluée" et fonctionnera prioritairement sur son intelligence intuitive et créative, une intelligence qui ne gère pas le temps de manière logique et chronologique.
  • croyance limitante induite par le corps médical, qui annonce à la femme porteuse d'endométriose qu'elle n'aura probablement jamais d'enfant. Et pourtant, cette même femme va passer, si elle réussit à se dégager de l'enfermement de ce diagnostic, du "jamais d'enfant" , du « zéro enfant » (du rien,  du vide)  à un ou plusieurs enfants ». L'enfant risque de ne pas se sentir le droit d'exister et aura peut-être de la difficulté de prendre réellement sa place sur terre. 

4. COMPTER et RACONTER : PRENDRE EN COMPTE

Les histoires à dénouer autour de conceptions non désirées "à ce moment-là", ou autour d’évènements précédant l’enfant en question (fausse couche, IVG,….), toutes ces histoires sont plus simples à raconter quand l’enfant est petit. Profitez de son sommeil si vous n'avez pas le courage de le dire à haute voix, l'essentiel étant que les cellules prennent l’information, la gèrent et la digèrent, l’assimilent, l’intègrent et l’incorporent… On peut même le faire quand l'enfant est encore en vie intra-utérine. Lorsque vous estimerez que c'est le moment de raconter, votre travail sera facilité car ce sera comme si les cellules connaissaient déjà l'histoire. 

Souvenez-vous que chaque histoire compte pour une place. (une fausse couche = une place de fratrie). En remettant chacun à "sa" place,  en faisant de l’ordre dans le décompte familial, c'est ainsi que le compte peut être bon et qu'on ouvre l'intelligence de l'enfant à la logique (et à ses dérivés : le chrono-logique et le généa-logique).   

Car tant que la vérité n'est pas mise en lumière, l'enfant risque de sentir qu'il n'est pas pris en compte (énergétiquement) . Et il se questionnera intérieurement : est ce que je m'occupe la véritable place dans ma famille ? Est-ce que je compte véritablement ? Les enfants sont des experts en ressenti, ne l'oublions pas ! 

Ayez donc le courage de libérer les noeuds émotionnels et les non-dits et racontez, en vous plaçant dans le chakra du coeur, au centre de votre humanité. Afin que votre enfant, en âge d'apprendre à calculer et compter, puisse expérimenter la fluidité, plutôt que des dysfonctionnements.  

A l'image du huit de l'infini, dans sa version de papillon : 

« Je sors de ma chrysalide pour devenir un papillon.
Je m’aventure à l’extérieur, tout en gardant mon centre et ma sécurité »

Dans un prochain billet : raisonnement et logique propre au cerveau gauche, symbolique des opérations mathématiques et problèmes !