DU BIEN NAÎTRE AU BIEN-ÊTRE
Quelques mois avant notre conception ainsi que pendant notre gestation, nous enregistrons des programmes liés au contexte environnemental de nos futurs parents et de leurs lignées. Nous sommes donc sous la dépendance de ces programmes jusqu’à ce que nous fassions un chemin de conscience et de libération. Il est important d’en prendre compte !
D’autre part, la manière dont nous arrivons sur terre va donner une coloration à nos fonctionnements et à nos comportements dans la vie, que l’on soit enfant ou adulte. Ainsi en est-il de notre relation au travail, et pour les enfants, au travail scolaire.
Ce lien entre le périnatal et le travail est la colonne vertébrale de mon livre « Des étoiles vers la terre » : chacun de nous a passé par cette épreuve initiatique qu’est la naissance et pour devenir libre, cela commence par la décision de faire connaissance (co-naissance) avec soi-même (soi m’aime).
Ces imprégnations se font donc au travers :
1. de l'héritage transgénérationnel et parental
2. du contexte de notre conception
3. de l'ambiance pendant notre gestation
4. de la manière de venir au monde
Rappelons aussi que le cerveau travaille par analogie et ne fait pas de différence entre le réel, l’imaginaire, le virtuel ou le symbolique : grâce au test neuro-musculaire propre à la kinésiologie, nous avons accès à la mémoire cellulaire et pouvons nous décharger de ce qui pèse sur nos épaules.
Ainsi :
1. Au niveau de l’héritage transgénérationnel et parental : si des femmes sont mortes en couches, la relation au travail scolaire, qui est une réplique du travail de naissance, risque d'être ressentie comme "dangereuse", car pouvant conduire à la mort. Si les hommes ont délaissé pour cause de guerre ou de travail à l’étranger les futures mères, ces dernières (celles des générations suivantes) vont garder active la croyance que l’homme n’apporte aucun soutien et qu’elles doivent se débrouiller seules. On verra ainsi des petites filles faisant preuve de beaucoup d’autonomie, par la force des choses, mais aussi dans une relation de méfiance ou de distanciation par rapport au masculin.
2. En ce qui concerne le contexte de notre conception : Si des ancêtres décèdent dans les 9 mois avant la conception ou autour de celle-ci, l’enfant concerné sera imprégné de cette souffrance émotionnelle liée à la perte d'êtres chers. S’il y a, à ce moment-là, des problématiques d’héritage, avec des inégalités de traitement, l’enfant à venir risque d’être confronté à des difficultés dans l’apprentissage des divisions (notion de partage) et peut-être également à ce qui touche au « moins » (soustractions) et au « plus » (additions).
3. A propos de l'ambiance pendant notre gestation : si un enfant est conçu après une fausse couche ou après un petit décédé en bas âge, l’enfant à naître sera le plus souvent chargé d’être un enfant de remplacement, programme au travers duquel il sera difficile d’être lui-même. C’est d’autant plus vrai si le même prénom est redonné. Et si le futur père est absent physiquement ou émotionnellement pendant la grossesse, le jeune enfant (et plus encore l’adolescent) aura vraisemblablement une relation à l'autorité (le père représente cette fonction) délicate, avec un jeune individu qui tentera de prendre le contrôle, voire qui se positionnera en tant qu’enfant-roi, que ce soit au sein du système familial ou à l’école.
4. A propos de la manière de venir au monde : dans le lien entre le travail de naissance et la relation au travail, il est clair qu’une naissance par césarienne programmée va priver l’être en devenir de sa liberté de choisir son moment pour arriver sur terre et de son potentiel d’action pour agir de manière autonome. On le verra chez ces individus qui sont coupés de toute mise en mouvement et avec une croyance négative sur le bien-fondé de passer à l’action. Dans le cas d’une césarienne d’urgence, avec un travail de naissance qui n’aboutit pas en raison de contractions inefficaces, l’enfant se sera au moins engagé dans cette phase que l’on appelle le travail de naissance, et cela aura comme avantage qu’il aura touché du doigt la notion d’effort. Ce qui est non négligeable pour sa future relation au travail scolaire. Chaque naissance va impacter notre relation au travail. Que ce soit de manière individuelle ou accompagnée, en séance de kinésiologie.
Ainsi, chaque histoire de vie est riche de sens : à chacun de nous de nous appuyer sur les ressources héritées de nos ancêtres et de nos parents, et surtout de nous délester de leurs bagages encombrants. À tout moment, un travail de libération peut être fait.
“Des étoiles vers la Terre” (2022) vient dans le prolongement de “Génial, j’y arrive enfin” (2016). Il en est à la fois le prolongement et le dépassement. Il retrace le chemin de notre venue sur terre, prenant en compte la biologie, la généalogie, l’incarnation, le projet de nos parents, et surtout, l’épreuve initiatique qu’est notre naissance et les empreintes que celle-ci va laisser au travers de nos comportements en termes de relation au travail scolaire. Il est avant tout un ouvrage qui vous emmène sur votre propre chemin d’incarnation, vous faisant revisiter votre propre venue sur terre. En plus de cela, il est une aide utile pour accompagner vos enfants dans leur défi à être sur terre et à expérimenter la matière en ce début de 3ème millénaire.
Au cœur de mes 2 ouvrages, il y a un éclairage sur les difficultés scolaires, avec le corps au centre de l’apprentissage. Ces livres sont écrits pour les parents qui ont besoin de pistes pour soutenir la scolarité de leur enfant, et bien évidemment, les professionnels du monde thérapeutique y trouveront des trésors !
Vous le savez bien, un livre n’est rien sans ses lecteurs ! Du fond du coeur, toute ma gratitude pour chacun de vous, lecteur, lectrice, qui en parlez autour de vous et contribuez ainsi à le faire connaître (co- naître).
Quelle joie aussi de partager avec vous quelques témoignages vibrants :