Le saviez-vous ? Quand notre système digestif va mal, nous sommes attirés par ce qui nous fait le plus de mal !
L’intolérance raconte quelque chose sur notre incapacité à tolérer, à intégrer, à reconnaître quelque chose venant de l’extérieur (un aliment, une émotion, un évènement, une histoire transgénérationnelle) comme étant bon pour nous et acceptable.
Reprenons le système digestif :
La bouche permet de savourer, de déguster, de saliver … mais l’expérience gustative ou émotionnelle peut aussi se révéler avoir mauvais goût.
L’estomac permet de digérer (de gérer 2 fois). Pas de différence entre la digestion concrète d’un aliment ou d’un contexte émotionnel qui peuvent se révéler trop lourds à digérer et qui peuvent nous rester sur l’estomac ou nous nouer le ventre. Pourtant, nous sommes capables de relativement bien digérer un plat lourd partagé en bonne compagnie, alors qu’un repas léger peut nous être indigeste s’il est pris dans une ambiance tendue.
L’élément-clé du système digestif, c’est l’intestin grêle. Long de 4 à 6 mètres, l’intestin grêle est formé de villosités et de microvillosités : 4 millions ! Si on les déploie, leur surface est équivalente à 200 m2. Incroyable, non ?
Sa flore bactérienne est extrêmement abondante. Il a plusieurs fonctions :
1. Trier ce qui vient de l’estomac. D’identifier ce qui est utile ou pas.
2. A partir de là, d’assimiler et d’absorber les nutriments, les vitamines, tout ce qui peut nous construire.
3. Faire sien, s’approprier, intégrer, ce qui est bon et sain pour nous.
4. Faire barrage à toute molécule inutile ou toxique et emmener l’inintéressant vers le gros intestin, qui sera chargé de l’évacuer
L’intestin grêle a donc une double mission : absorber les molécules positives et refuser les molécules toxiques. Il est une barrière de protection qui choisit ce qui est bon , sans se laisser envahir.
Quand nous n’écoutons pas les signaux que le corps envoie sur ce qui est indigeste pour nous, et qui crée des lourdeurs, des ballonnements, des gaz, nous laissons la fonction de tri devenir inefficace. L’intestin grêle ne sera plus capable de faire son travail. Il devient perméable. En perdant son imperméabilité, notre paroi intestinale laisse alors pénétrer des éléments indésirables, qui feront l’éventuel futur nid des maladies auto-immunes . Progressivement, nous serons alors attirés par ce qui nous fait le plus de mal.
Si dans notre vie, nous avons de la difficulté à dire non, à sentir ce qui est ce qui est toxique pour nous, c’est que cette fonction de tri n’est pas optimale. On pourrait en dire tout autant quand nous nous laissons déborder par de la paperasserie, du matériel inutile, et que nous gardons tout, sans faire ce tri.
Au niveau énergétique, l’intestin grêle nous apprend à intégrer les leçons de vie. Son méridien fait la paire avec celui du coeur. Il nous apprend à apprendre de nos expériences et à en retirer quelque chose de positif, pour devenir meilleurs.
Le gros intestin ou côlon : il est chargé de vider, d’éliminer, d’évacuer : les déchets alimentaires, les poubelles émotionnelles, les résidus énergétiques, les fardeaux transgénérationnels
L’intestin grêle et le gros intestin forment le 2ème cerveau. Ce 2ème cerveau a des neurotransmetteurs tout comme notre cerveau. L’intestin grêle est notamment producteur de 85 % de la sérotonine, neurotransmetteur induisant de la détente et du bien-être. Cerveau et 2ème cerveau communiquent à travers le nerf vague.
Derrière une intolérance, il y a toujours une histoire émotionnelle. Elle n’est pas toujours directement la nôtre, mais elle vient en résonance avec une autre histoire en transgénérationnel. Certains aliments sont plus reliés à la mère (le lait et ses dérivés, ainsi que le sucre) et d’autres au père (le sel, le gluten, le pain)
Si vous avez par exemple une intolérance au lactose, il s’agira d’identifier une relation mère - enfant qui a été compliquée ou absente. Le lactose étant le sucre du lait, on va chercher où le lien a manqué de douceur. Par exemple, quand un enfant a été placé dans une institution, ou séparé de sa mère, ou mis chez une nourrice, ou donné à un membre de la famille. Ou encore si un sevrage a été trop brutal. Ou lorsqu’une mère a abandonné ses enfants, ou si elle est morte en couches …tout cela risque d’avoir un impact sur les générations suivantes et afin que l’on n’oublie pas ces histoires ou afin qu’elles soient mises en lumière, le corps met en place, de manière inconsciente, une intolérance.
Si vous avez une intolérance au gluten, rechercher les histoires autour de meuniers, de boulangers, de cultivateurs de céréales. Mais également les histoires qui racontent une difficulté à se “faire du blé”, ou “être fauché comme les blés”. Archaïquement, c’est le père qui est chargé de ramener l’argent et de subvenir aux besoins de sa famille.
Il est important d’être conscient que les protéines du gluten sont dérivées de différents peptides, qui, lorsqu’ils sont non dégradés, passent à travers la barrière intestinale. Certains peptides sont opioïdes et se fixent sur les récepteurs neuronaux . La caséine du lait peut aussi se fixer sur les récepteurs opioïdes dans le cerveau.
Le sucre et l’alcool font partie des aliments qui nous attirent. Tous les 2 déclenchent une sécrétion de béta-endorphines : des molécules anti-douleurs, des opioïdes endogènes…c’est pour cette raison que l’on devient accro à ce qui nous fait, en réalité, le plus de mal ! Quand on supprime les boissons sucrées et les sucres raffinés, le cerveau va réagir par réaction de manque, exactement comme un sevrage de drogues !
Bon à savoir : une intolérance peut apparaître à n’importe quel moment de votre vie. Elle est quelquefois en relation avec un cycle cellulaire biologique mémorisé. On reprend, malgré nous, un âge-clé chez un ancêtre. A la différence de l’allergie, l’intolérance alimentaire ne provoque pas de réaction du système immunitaire.
Une démarche d’introspection personnelle et l’exploration de notre arbre généalogique permettent d’alléger les symptômes des intolérances en mettant en lumière ce qui doit l’être.
Parmi les huiles essentielles utiles pour faciliter l’assimilation et l’appropriation, citons surtout la cardamome, qui va agir au niveau de l’intestin grêle. Elle est idéale à respirer, et également à ingérer.